Café, sucre et cacao reprennent leurs esprits
Les cours de l’arabica ont évolué dans une fenêtre étroite la semaine dernière. La demande reste faible car la plupart des torréfacteurs ne se tournent toujours pas vers les marchés pour s’approvisionner, se contentant des contrats de livraison déjà signés. Néanmoins, la demande de café non torréfié a été très forte, ce qui devrait doper la demande à moyen et à long terme.
Les cours du sucre sont remontés après avoir atteint leur plus bas en 14 mois vendredi dernier, qui s’explique par une hausse des prévisions de récolte. Des réserves importantes à court terme ainsi qu’une hausse de la probabilité que la saison 2017-2018 enregistrera un surplus de l’offre ont visiblement déclenché des ventes. Les investisseurs qui parient sur une baisse des cours peuvent se focaliser sur la baisse des prix des matières premières, qui indiquent que les investisseurs financiers vendent cette catégorie d’actifs. Cependant, il faut souligner que les températures basses au Brésil pourraient conduire à un gel qui endommagerait les plantations de cannes.
Les prix du cacao ont gagné du terrain sur la semaine dernière. La récolte est pour ainsi dire finie en Afrique de l’Ouest, et cela a aidé à lever la pression sur les contrats à échéance plus longue. Mais les investisseurs attendent toujours que la baisse des prix se transforme en une hausse de la demande au niveau des consommateurs, mais jusqu’à présent, les prix du chocolat sont restés élevés en boutique, les confiseurs n’adaptant pas leurs prix à celui de la matière première.