Bleu-Blanc-Cœur s’étend au-delà des productions animales
Outre que son assemblée générale se tenait à Rennes, le jeudi 19 avril restera probablement comme le jour où l’amendement Bleu-Blanc-Cœur a été adopté par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale dans le cadre des états généraux de l’alimentation.
Outre que son assemblée générale se tenait à Rennes, le jeudi 19 avril restera probablement comme le jour où l’amendement Bleu-Blanc-Cœur a été adopté par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale dans le cadre des états généraux de l’alimentation.

Quelque 300 personnes ont bravé les grèves pour se rendre à l’Assemblée générale de Bleu-Blanc-Cœur qui a fait salle comble le jeudi 19 avril dernier au Stade rennais. « Les adhérents ont été nombreux à venir de France bien sûr, mais aussi de Belgique, d’Italie, de Suisse et même du Canada », confirme Nathalie Kerhoas, directrice de l’association. Elle se réjouit de la croissance continue des produits adhérents à l’association Bleu-Blanc-Cœur : +13 % en volume en 2017 après un très beau +21 % en 2016. « Nous représentons désormais 9 % de la production française de porcs et 7 % en œufs par exemple. Nous ne sommes pas une filière anecdotique », pointe la responsable.
Filières aquacoles, en fruits et légumes et viticoles
vec 800 adhérents, agriculteurs et éleveurs, transformateurs, restaurateurs etc., Bleu-Blanc-Cœur annonce également cette année élargir son champ d’action hors des productions animales. « Nous étions sortis du tout lin depuis plusieurs années avec l’herbe, la luzerne et les protéagineux. Nous intégrons cette année de nouvelles filières en aquaculture, mais aussi en fruits et légumes. Nous avons profité de notre assemblée générale pour présenter notre collectif de la troisième voie avec la filière viticole notamment. Il sera lancé le 19 juin prochain lors du Sirha Green à Lyon. L’idée est de faire converger la production agricole vers une troisième voie sur trois critères : un mode de production spécifique, une qualité qui se mesure, un effet avéré sur la santé humaine », explique Nathalie Kerhoas.
Nous représentons désormais 9 % de la production française de porcs et 7 % en œufs
Autre temps fort : la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale a adopté, ce même jeudi 19 avril, l’amendement dit « Bleu-Blanc-Cœur ». Il s’agit d’une nouvelle reconnaissance officielle des produits « issus d’une production à haute valeur nutritionnelle ». Mais surtout, l’adoption de l’amendement ouvrira grand – s’il est définitivement voté avec la loi Alimentation – les portes de la restauration collective puisque les produits, dotés de cette mention valorisante, entreront dans les 50 % de produits alternatifs durables qu’elle doit intégrer.