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Blé tendre: les conditions de cultures continuent de se dégrader

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.


 

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ?
© Généré par l'IA

Les prix du blé tendre français ont perdu du terrain entre le 22 et le 26 avril, dans le sillage d’Euronext. Les cours du blé sur le CBOT à Chicago ont quant à eux progressé d’une semaine sur l’autre. Le Parlement européen a adopté le 23 avril 2024 la prolongation des mesures commerciales autonomes pour l’Ukraine jusqu’en juin 2025, excluant le blé et l’orge : elle doit encore être validée par le Conseil de l’UE. Sur le marché physique français, les primes sont soutenues en ancienne récolte, par une certaine demande sur le très rapproché. En France, les conditions de culture du blé tendre ont perdu un point durant la semaine se terminant le 22 avril, à 63 % (contre 94 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.

Lire aussi : Les prix du blé, du maïs et des orges progressent avec des conditions de cultures dégradées

Des prix stables en blé dur

Les prix du blé dur sur le marché physique français ont stagné entre le 22 et le 26 avril, faute d’élément nouveau. En France, les conditions de culture du blé dur ont perdu trois points durant la semaine se terminant le 22 avril, à 67 % (contre 89 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs. 

Les prix de l'orge de mouture s'effritent 

Les prix de l’orge de mouture sur le marché physique français se sont repliés entre le 22 et le 26 avril, dans le sillage du blé tendre.  Les primes portuaires ont en revanche quelque peu régressé, spécialement en ancienne récolte. Seules des affaires correspondant à des besoins de compléments de bateaux sont rapportées, mais aucune nouvelle grosse transaction n’a été signalée pour le moment. En France, les conditions de culture de l’orge d’hiver ont perdu un point durant la semaine se terminant le 22 avril, à 66 % (contre 91 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.

Hausse des cours du maïs 

Les prix du maïs sur le marché physique français ont progressé entre le 22 et le 26 avril, dans le sillage des contrats maïs sur les marchés à terme européen d’Euronext et états-unien du CBOT.  Les cicadelles provoquent des dégâts en Argentine, faisant que certains analystes privés voient désormais la récolte nationale 2024 sous les 50 Mt. En France, le marché s’attend à une hausse des surfaces de maïs. En termes d’activité, le maïs français souffre de la concurrence ukrainienne, freinant les affaires en direction de l’Espagne.  En France, les semis maïs ont quelque peu progressé durant la semaine se terminant le 22 avril, passant de 13 % à 26 % de la sole attendue (contre 37 % en 2023 à date), selon Céré’Obs.

Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains. 
 

Rédaction Réussir

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