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Céréales
Blé tendre et orge fourragère reprennent quelques couleurs

Même si les céréales à paille affichent une certaine fermeté sur fond de weather market, les fondamentaux restent lourds sur l’ensemble du marché. Le maïs demeure stable quant à lui.

Période du 23 au 30 janvier. Les conditions de culture très sèches dans les grandes plaines de production de blé aux États-Unis ont fait progresser leurs cours sur le marché à terme de Chicago. Dans le Kansas, l’USDA estime que les cultures de blé sont bonnes à excellentes pour seulement 14 % des parcelles contre 37 % il y a un mois. Le contrat blé tendre d’Euronext en a profité pour gagner quelques euros sur ses premières échéances, raffermissant ainsi les cours sur le marché physique français. Dans le même temps, la devise européenne, après avoir atteint son plus haut niveau en trois ans la semaine dernière, a marqué un mouvement de retrait face au dollar, participant ainsi au mouvement de hausse du blé hexagonal. Pour autant, le marché reste lourd avec de bonnes perspectives de récolte côté zone mer Noire où les conditions de culture restent satisfaisantes avec un manteau neigeux globalement suffisant pour protéger les parcelles. En Ukraine, 86 % des surfaces sont en état « bon à satisfaisant », selon le ministère de l’Agriculture du pays, au 25 janvier. Pour UkrAgroConsult, 49,4 % des blés d’hiver seraient bons à excellents contre 38,5 % l’an passé à la même période.

Sur le marché mondial, l’Algérie a acheté 500 000 tonnes (t) de blé meunier d’origine optionnelle (environ 220 $/t CAF) à livrer sur mars-avril. L’Union européenne et l’Argentine devraient être retenues. La Tunisie a quant à elle procédé à l’achat de 100 000 t de blé dur d’origine optionnelle. Notons que les exportations russes et ukrainiennes restent soutenues avec 447 000 t de blé, 50 000 t de maïs et 81 000 t d’orge pour la Russie, et 86 000 t de blé, 329 000 t de maïs et 81 000 t d’orge pour l’Ukraine.

Les cours de l’orge fourragère ont progressé également, dans le sillage du blé tendre et à la faveur d’une bonne demande mondiale. Le maïs, en revanche, n’affiche pas de variation particulière depuis la semaine dernière, faute de demandes.

Activité portée par le portuaire

L’activité sur le marché physique français est surtout portée par les zones portuaires actuellement. En blé tendre, la meunerie et les fabricants d’aliments du bétail procèdent à quelques réapprovisionnements, mais n’envisagent pas une forte hausse des cours à moyen terme et ne se pressent pas dans ce contexte. En orges fourragères, le marché intérieur n’est pas très acheteur compte tenu de prix assez élevés par rapport au blé. Enfin, les échanges de maïs sont au point mort sur le territoire intérieur, faute de compétitivité en formulation pour la nutrition animale.

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