Beurre : les prix n’ont pas fondu pendant l’été
La cotation spot du beurre publiée par Atla, qui s’était légèrement détendue mi juillet, lors du ralentissement estival de l’activité, s’est raffermie la semaine dernière pour atteindre 6 475 €/t. L’an dernier aussi, les tarifs remontaient à cette période, mais le beurre cube n’était alors qu’à 3450 €/kg. Il a progressé de 90 % en un an. L’approche de la rentrée scolaire et la reprise de la demande contribuent à ce regain, ainsi que l’inquiétude visible des acheteurs qui constatent que les stocks de beurre devraient rester durablement bas, en France comme dans le reste du monde. Lors des dernières enchères sur Global Dairy Trade, le contrat pour septembre a progressé de 3,9 % et celui pour janvier de 13,8 %. Les contrats de l’automne s’inscrivaient quant à eux en baisse.
En poudre de lait, le marché présente deux visages : les cours des poudres grasses se rétablissent, la course à la matière grasse limitant les fabrications. Mais en poudres maigres, les tarifs ne décollent toujours pas, plombés par le haut niveau des stocks.
Les fromages bénéficient toujours d’une demande tonique tant des consommateurs que des utilisateurs industriels, tendance qui ne devrait pas s’inverser à moyen terme, même si les acheteurs se montrent prudents et commencent à chercher des substitutions dans leurs recettes (entre fromages ou avec d’autres produits). Les cours progressent en cheddar, gouda et emmental sous l’effet de disponibilités limitées.