Les Suisses, premiers consommateurs de bio au monde
C’est en Suisse que les consommateurs dépensent le plus pour des produits bio et sont le plus réguliers dans leurs achats. De quoi voir la production se maintenir malgré les départs en retraite.
C’est en Suisse que les consommateurs dépensent le plus pour des produits bio et sont le plus réguliers dans leurs achats. De quoi voir la production se maintenir malgré les départs en retraite.
458 francs suisses, soit plus de 487 euros, c’est ce qu’a dépensé, en 2024, chaque Suisse en produits bios. À comparer aux 188 € dépensés par les Français en 2022. La Suisse occupe à nouveau la première place en 2024, devant le Danemark, l’Autriche, le Luxembourg et la Suède, se félicite Bio Suisse, précisant que le marché du bio y pèse 4,148 milliards de francs (4,41 milliards d’euros).
La grande distribution, leader du bio en Suisse
75 % des produits bio vendus en Suisse le sont en grande distribution et les ventes étaient en croissance en 2024 (+1,9 % chez Coop et +0,9 % chez Migros). La majorité des dépenses se fait dans les fruits et légumes frais, mais le bio pèse 30 % des ventes d’œufs. A noter que, depuis le début de l’année, les éleveurs de poules pondeuses bio ont décidé d’éviter le sexage des œufs et privilégient les poules à deux fins, qui peuvent produire de la viande et des œufs. Au total, le bio détient 12,3 % de parts de marché dans l’alimentaire.
La plupart des produits bio importés viennent d’Allemagne
60 % des importations suisses de produits bios proviennent d’Allemagne, Autriche et Italie, avec plus de 158 000 tonnes. Les principaux produits bio importés en volume sont les betteraves sucrières (71 000 tonnes) ainsi que les céréales ( 69 000 tonnes). En 2024, les aliments fourragers représentaient 25 000 tonnes.
Près de 13 % de la SAU bio en Suisse
18,2 % de la surface agricole utile suisse sont exploités de manière biologique par 7 272 exploitations de Suisse et de la Principauté du Liechtenstein qui produisent selon le Cahier des charges de Bio Suisse. C’est 90 de moins qu’un an plus tôt mais l’Association précise que la baisse est liée à des départs en retraite et non des déconversions et que la SAU n’a pas diminué.
