Aller au contenu principal

Les prix du blé tendre au plus bas depuis la mi-octobre

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ?
© Généré par l'IA

Les prix du blé tendre, de l’orge fourragère en sympathie et du maïs se sont repliés sur le marché physique français entre le 24 et le 31 mars 2025, dans le sillage des marchés à terme européen et états-unien.

Blé tendre : régression des prix

Les prix du blé tendre français ont perdu du terrain entre le 24 et le 31 mars, diminuant de 3,5 €/t sur sa place de référence. Et ce, dans le sillage des contrats à terme blé sur Euronext et le CBOT. En effet, les conditions de culture se sont stabilisées en France, selon Céré’Obs. De plus, la Commission européenne prévoit un rebond des rendements européens pour la récolte 2025. En mer Noire, les négociations entre la Russie et les États-Unis sur la relance du corridor céréalier ont eu un impact mesuré. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 18 au 24 mars, les conditions de culture "bonnes à très bonnes” du blé tendre pour la récolte 2025 sont stables à 74 % (66 % en récolte 2024).   

Blé dur : baisse des cours

Les prix du blé dur sur le marché physique français ont reculé entre le 24 et le 31 mars, perdant 2,5 €/t sur sa place de référence. Le marché reste d’un calme plat. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 18 au 24 mars, les conditions de culture "bonnes à très bonnes” du blé dur pour la récolte 2025 sont stables à 80 % (72 % en récolte 2024). Les semis ont progressé de 97 % à 99 % (91 % en récolte 2024 et 95 % sur la moyenne quinquennale).

Orge de mouture : pertes tarifaires

Les prix de l'orge fourragère sur le marché physique français se sont repliés entre le 24 et le 31 mars, à l’image du blé tendre, perdant 4 €/t sur sa place de référence. Les semis d’orge de printemps ont débuté en Ukraine, où UkrAgroConsult s’attend à une hausse de 28 % de la surface. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 18 au 24 mars, les conditions de culture "bonnes à très bonnes” de l’orge d’hiver pour la récolte 2025 sont stables à 70 % (67 % en récolte 2024). 

Orges de brasserie : évolution baissière

Les prix des orges de brasserie sur le marché physique français ont évolué à la baisse entre le 24 et le 31 mars, perdant 1,5 €/t en variété de printemps et 4,5 €/t en variété d’hiver sur leur place de référence. L’activité se concentre sur la nouvelle campagne, avec un timide retour des industriels. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 18 au 24 mars, les semis de l’orge de printemps pour la récolte 2025 sont passés de 97 % à 100 % (77 % en récolte 2024 et 90 % sur la moyenne quinquennale). 

Maïs : pertes tarifaires

Les cotations du maïs sur le marché physique français ont quelque peu régressé entre le 24 et le 31 mars, perdant 1,5 €/t sur sa place de référence, dans le sillage d'Euronext et du CBOT. Le Conseil international des céréales s’attend également à une récolte mondiale plus importante en 2025. Le Mexique et l’Afrique du Sud devraient ainsi voir leur production augmenter, selon l’USDA. Les surfaces de maïs devraient augmenter de 5,22 % d'une campagne sur l'autre, à 95,326 Ma en 2025-2026, soit dans la fourchette haute des attentes du marché, selon les derniers chiffres de l’USDA publiés le 31 mars. Les stocks trimestriels états-uniens sont en revanche ressortis en baisse d'un an sur l'autre.

Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le Petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains. 

Rédaction Réussir

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Poules standard dans un poulailler automatisé
Le Sud-Ouest se tourne vers le poulet standard pour concurrencer les importations

La France reste confrontée à la hausse des importations de poulets standards, qui représentent désormais un poulet sur deux.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio