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Les prix du blé, de l’orge et du maïs français poursuivent leur hausse

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ?
© Généré par l'IA

Les prix du blé tendre, de l’orge fourragère en sympathie et du maïs ont gagné du terrain sur le marché physique français entre le 7 et le 14 juillet. 

Blé tendre : appréciation

Les prix du blé tendre sur le marché physique français ont progressé entre le 7 et le 14 juillet, gagnant 1,50 €/t en rendu Rouen, sa place de référence. Et ce, dans le sillage des marchés à terme d’Euronext et du CBOT. Les récoltes en Europe sont attendues très bonnes, en Roumanie, en Bulgarie, en Allemagne ou dans les pays baltes. La moisson russe s’annonce abondante, et la Russie a d’ailleurs supprimé sa taxe à l’export sur le blé depuis le 9 juillet, ce qui devrait accentuer la concurrence. Selon le rapport hebdomadaire Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 1er au 7 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du blé tendre pour la récolte 2025 sont passées de 67 % à 68 % (57 % en récolte 2024).

Blé dur : stagnations des cotations

Les cotations du blé dur sur le marché physique français en nouvelle récolte n'ont pas évolué entre le 7 et le 14 juillet, sur le rendu Port-La-Nouvelle, sa place de référence. Le marché est très calme. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 1er au 7 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du blé dur pour la récolte 2025 se sont stabilisées à 71 % (62 % en récolte 2024).

Orge de mouture : hausse des cours

Les prix de l’orge fourragère sur le marché physique français ont grimpé entre le 7 et le 14 juillet, gagnant 7,50 €/t en rendu Rouen, sa place de référence. Et ce, dans le sillage du blé tendre. En France, les rendements sont toujours estimés très bons. Dans le Sud-Est, on cote maintenant pour des PS à 65-67 kg/hL, sans prime. Les chargements en cours pour la Chine soutiennent les prix. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 1er au 7 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » de l’orge d’hiver pour la récolte 2025 sont passées de 64 % à 65 % (55 % en récolte 2024).

Orge de brasserie : tendance baissière

En orge de brasserie, les prix sur la récolte 2025 ont de nouveau reculé entre le 7 et le 14 juillet en variété de printemps (-4 €/t à -7 €/t), mais progressé en variété d’hiver (+3 €/t à +5 €/t). En récolte 2026, les cotations ont encore gagné du terrain d'une semaine sur l'autre, gagnant entre 14 €/t et 15 €/t en variétés de printemps, voire entre 24 €/t et 26 €/t en variété d'hiver. Des affaires se sont traitées, toutes variétés confondues. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 1er au 7 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » de l’orge de printemps pour la récolte 2025 se sont stabilisées à 68 % (69 % en récolte 2024).

Maïs : gain tarifaire 

Les cotations du maïs sur le marché physique français en récolte 2024 ont gagné du terrain entre le 7 et le 14 juillet, augmentant de 5,50 €/t en rendu Bordeaux, sa place de référence. Ils suivent la hausse enregistrée sur le marché à terme d’Euronext, alors que le contrat maïs sur le CBOT à Chicago a baissé. En France, la rétention de la part des vendeurs persiste avec l’incertitude sur le niveau de la récolte. Les conditions de cultures se sont dégradées avec la vague de chaleur du début de mois. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 1er au 7 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du maïs pour la récolte 2025 sont passées de 78 % à 75 % (83 % en récolte 2024).

Déshydratés : progression en luzerne et stabilité en pulpe de betterave

Les prix de la luzerne déshydratée en départ Marne sont remontés quelque peu, entre le 2 et le 9 juillet. On est sur les deuxièmes coupes de luzerne dans une plaine champenoise toujours sèche. En pulpe de betterave, les prix sont reconduits, malgré les quelques pluies récentes qui ont apaisé les opérateurs.

Pailles et fourrages :  marché attentiste

En paille, le marché est inerte. En Centre/Bassin parisien, le pressage devrait bientôt débuter. Les prix de la paille (blé et orge) en récolte 2025, non abritée et sous abri, ont été reconduits entre le 2 et le 9 juillet. En départ Nord-Est, seule la paille de blé est encore cotée en ancienne récolte, dans l’attente de la nouvelle. Ses cours sont nominalement reconduits entre le 2 et le 9 juillet. Les prix de la paille d’orge de la récolte 2025 n'ont pas changé d'une semaine sur l'autre. L’offre en est limitée en raison de la difficulté à trouver des hectares à presser, les éleveurs ayant peur de manquer de paille cette année. La paille d’orge d’hiver, de belle qualité pour l’heure, présente un rendement moyen compris entre 2 t/ha et 3 t/ha. Les cours commerciaux et de référence du foin de Crau n'ont pas évolué, entre le 2 et le 9 juillet.

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

 

Rédaction Réussir

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