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Les étapes clés de l’intégration de Ronsard par LDC

Les actifs de Ronsard s’intègrent à LDC depuis le 1er mai 2021. Le processus profitera pleinement au groupe dès mars 2022.

Le site de Celia Bignan, où siège Ronsard, est remis à niveau par LDC.
Le site de Celia Bignan, où siège Ronsard, est remis à niveau par LDC.
© Ronsard

En présentant ses résultats semestriels le 24 novembre 2021, le groupe LDC a sommairement déroulé son plan industriel d’intégration du volailler Ronsard acheté au groupe coopératif Eureden. La reprise des actifs est intervenue en mai 2021 et les activités déficitaires du site de Bignan (Morbihan) ont été transférées en septembre dans des sites industriels de LDC. Les travaux de mise à niveau de ce site ont alors débuté, et devraient se poursuivre jusqu’en juin 2022, coûtant 9 millions d’euros. Il sera rattaché à la société Celvia (SBV).

Reconquête de la restauration et de l’industrie

Il contribuera à la poursuite de la reconquête par LDC des marchés de la restauration et de l’industrie (les sites dédiés actuels ne suffisant plus). En septembre 2021 également, d’autres actifs de Ronsard ont constitué des sociétés régionales autonomes : Losse Volailles des Landes et Ronsard Île-de-France. Quant à Ronsard Bresse, dans l’Ain, les actifs industriels de Saint-Jean-sur-Reyssouze seront cédés, ainsi que l’exige l’Autorité de la concurrence, en janvier 2022. Il restera le site de Bourg-en-Bresse. « Les comptes d’exploitation de ces sociétés sont positifs », a tenu à préciser Denis Lambert, président-directeur général de LDC. Le groupe prévoit que ce sera aussi le cas de Celvia Bignan en mars 2022.

Les quatre mois d’intégration de Ronsard contribuent naturellement à la progression du chiffre d’affaires semestriel de LDC (du 1er mars au 31 août 2021). Les ventes du pôle volaille (hors amont) progressent de 12 % en valeur et de 6,3 % en volume. À périmètre identique, la progression est de 9,7 % en valeur et de 3,8 % en volume. La progression organique est liée à la reprise de la restauration et à l’obtention de revalorisations tarifaires justifiées par la hausse des aliments pour volailles.

Les ventes se tiennent en GMS

Les volumes de volailles vendus en GMS et hard-discount, après avoir bien progressé entre le 1er mars et le 31 août 2021, reculent de 2,2 % sur le semestre pour LDC, soit moins que le marché (-5,1 %), présente le groupe. Les produits sous label progressent de 1,2 % (le marché se rétractant de 7,9 %), les poulets entiers de 4,4 % (-7,8 % sur le marché), et les élaborés cuits de 3,8 % (-3,2 % sur le marché). « On a gagné des consommateurs », s’est félicité Denis Lambert.

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