Aller au contenu principal

Viande
Les abattages de chevaux divisés par 5 en 10 ans

La filière de la viande chevaline fait face à de grandes difficultés en France, des abattages en chute libre et une consommation de plus en plus anecdotique.

Il y a désormais moins de 300 boucheries chevalines en France.
Il y a désormais moins de 300 boucheries chevalines en France.
© Par LPLT — Photographie personnelle, CC BY-SA 3.0

En 10 ans, les abattages de chevaux ont été divisés par 4,7, pour atteindre 3 882 chevaux en 2022, soit 26 % de moins qu’en 2021, selon le bilan annuel de FranceAgriMer. La production de viande de cheval atteint seulement 1 090 tonnes équivalent carcasse (téc), en baisse de 25% sur un an. Elle était de 5 299 téc en 2012. Du côté de la consommation, le recul continue, avec une consommation par bilan qui diminue de 5,2 % sur un an. Le taux de pénétration passe sous la barre des 7 % pour la première fois. Même si elle n’est pas la plus inflationniste (+5,6 % seulement), la viande de cheval reste la plus chère avec un prix moyen d’achat en 2022 à 19,55 €/kg. À 7 090 téc, les importations de viande de cheval évoluent peu par rapport à 2020, après un léger rebond l’an dernier. Nos achats à la Pologne, l’Irlande, la Belgique, l’Italie et au Canada reculent nettement mais les importations en provenance de Roumanie et d’Argentine progressent nettement. Nos exportations ont reculé de 21 %, le tiers de la viande reste destiné à l’Italie, en chute nette. Le nombre de boucheries chevalines a fortement chuté et serait passé sous la barre des 300, concentrées dans le Nord, l’Île-de-France et la côte méditerranéenne. À noter, le projet de loi visant à interdire la consommation de viande de cheval a été renvoyé à la commission économique de l'Assemblée nationale.

Les plus lus

Le poulet label Rouge Rungis
Poulet Label Rouge : « On a vraiment un problème de répartition de valeur »

Après plusieurs années de recul, l’horizon s’éclaircit pour les ventes de poulets entiers Label Rouge en grande distribution.…

Volaille : où l’Ukraine dirige-t-elle ses exportations en 2025 ?

En 2025 et 2026, la production de volailles en Ukraine devrait croître lentement, tout comme les exportations, selon les…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

les drapeaux de l'UE et du Mercosur côte à côte
Accord UE-Mercosur : qui se réjouit, qui se méfie, qui conteste ?

Alors que la Commission a donné le feu vert au processus de ratification au traité entre l’Union européenne et le Mercosur,…

viande de porc dans un abattoir russe. agroalimentaire.
Porc : en Chine, la Russie profite de la guerre commerciale

Depuis qu’elle a reçu l’agrément de Pékin, la Russie exporte activement viandes et abats de porc vers la Chine. Le pays…

Le cours du porc à plérin sur un an
Le prix du porc sous les coûts de production en France

Le prix du porc se creuse à nouveau cette semaine, malgré les insistances des éleveurs de l’amont pour le stabiliser.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio