Aller au contenu principal

Transport maritime
Le trafic maritime toujours chaotique, mais les prix baissent

Si l’on est des loin des engorgements massifs de l’an dernier et si les tarifs se tassent, le transport maritime de marchandises n’a toujours pas renoué avec la normale.

Le port chinois de Ningbo
Le port chinois de Ningbo
© Siyuwj, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons

Les prix du transport de conteneurs de l’Asie vers l’Europe ont reculé de près de 20 % en un mois selon Freightos. Ils sont à leur plus bas niveau depuis juin dernier, mais restent tout de même très élevés si l’on compare à des niveaux pré-pandémiques. En cause, l’inflation qui ralentit la consommation des ménages européens et donc la demande de marchandises.

Le coronavirus ralentit les envois vers l’Asie

La situation à Shanghai est aussi un facteur de limitation des échanges. Le premier port au monde voit son fonctionnement très ralenti par le confinement instauré par le gouvernement chinois à la suite de la propagation rapide d’Omicron alors que le pays mène une politique zéro-covid. Les capacités de transports routiers de la ville seraient divisées par deux, il est donc très compliqué d’amener des marchandises vers les ports ou de les en extraire. Les bateaux sont contraints d’attendre au moins deux jours avant de pouvoir accoster et Freightos estime que les exportations en partance de Shanghai diminuent de 20 à 30 % depuis le début de ce nouveau confinement. Selon Flexport, il faut 118 jours en moyenne entre la porte d'un conteneur chinois et sa sortie en Europe, le double de l'an dernier.

Les opérateurs essaient de se tourner vers le port de Ningbo, où les échanges ont bondi de 14 % mais c’est au prix d’un fort engorgement. Le retour à la normale à Shanghai n’est pas attendu au mieux avant mi-mai.

Les ports européens inquiets d'un rush qui les déborderaient

Quand l'activité reprendra à Shanghai, les expéditions pourraient être massives et les ports européens submergés, si tant est que la demande se maintient, entre l'inflation et l'euro faible. Mais les autorités portuaires de l'UE craignent un nouveau cauchemar logistique et appellent la Commission à l'aide.

 

Les plus lus

vaches limousines dans un pré
À 6,17 €/kg, le prix de la vache viande couvre désormais les coûts de revient

Les prix des broutards, puis des jeunes bovins, avaient atteint puis dépassé les coûts de production en début d’année. C’est…

Des silhouettes de vaches qui paturent dans une prairie, style illustré. Au premier plan, une fléche qui illustre une décroissance
Pourquoi le cheptel bovin a-t-il tant reculé dans l’Union européenne en 2024 ?

La baisse du cheptel bovin en 2024 est inédite. Une partie de ce recul est structurelle, alimentée par les départs en retraite…

Sheep being offloaded from a cargo ship in Oman
D’où viendra le million de moutons importés pour l’Aïd en Algérie ?

L’Algérie a mis en place des importations massives de moutons pour la fête de l’Aïd el Adha, au début du mois de juin. Une…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 avril 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

burger sur fond noir
Les vaches allaitantes passent toujours plus au hachoir

La consommation de viande bovine résiste, grâce à la transformation et au haché. Même les vaches allaitantes y passent, ce qui…

Frédéric Chartier, président du groupement de producteurs Armor œufs depuis avril 2022.
Armor Œufs : « Nous avons pour objectif d’atteindre 7 millions de poules pondeuses pour 2030 »

Le groupement de producteurs Armor Œufs a tenu son Assemble générale début avril. L’occasion pour Les Marchés d’échanger avec…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio