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Le prix du porc à Plérin résiste à la compétition entre abattoirs sur la viande

Alors que la Cooperl a baissé sa cotation en début de semaine, le prix du porc à Plérin a résisté cette semaine à la pression exercée sur le marché de la viande.

Prix du porc à Plérin en €/kg
Prix du porc à Plérin en €/kg
© Les Marchés

La Cooperl a baissé de 5 centimes son prix d’achat des porcs à ses adhérents lundi 15 juillet. La cotation de Plérin a résisté ce même jour, restant stable à son niveau le plus haut de l’année en cours. Jeudi, la séance d’enchères s’est conclue par un nouveau quasi-maintien (+0,1 centime) à 2,132 €/kg. C’est 19,6 % de plus qu’en début d’année mais 9,4 % de moins que l’an dernier, même date. 

Lire aussi : Porc : à la Cooperl, le calme est-il revenu ? 

L'AOP Porc Grand Ouest et la FNP en soutient au MPF

Malgré cette pression engendrée par la Cooperl, les abattoirs acheteurs au Marché du Porc Français (MPF) ont proposé des enchères sur les mêmes bases de prix que la semaine précédente, sans chercher à appuyer sur les cours. La FNP (syndicat des producteurs de porcs) et l’Association d’organisation de producteurs Porc Grand Ouest avaient apporté par voie de communiqué de presse, leur soutien à la cotation publique du MPF.

« Les abatteurs qui respectent cette cotation contribuent à la stabilité et à la pérennité de notre filière porcine »

« Les éleveurs de porcs français ne supportent pas cette déconnexion délibérée du marché réel qui donne un dangereux signal! », pour François Valy de la FNP, tandis que l’AOP Porc Grand Ouest « salue la position des abatteurs, solidement ancrés sur notre territoire, qui respectent cette cotation et contribuent à la stabilité et à la pérennité de notre filière porcine ».

Une demande en porc prudente

 Ce qui a peut-être contribué à cette reconduction malgré une vive concurrence sur le marché de la viande. D’autant plus que le commerce a été morose sur le début d’été avec des achats des ménages plombés par la météo défavorable. L’équilibre du marché reste fragile, remarquent les opérateurs, mais l’offre est limitée avec moins de 330 000 porcs abattus sur la semaine dans la zone Uniporc. 

Lire aussi : Le barbecue est-il tombé à l’eau en 2024 ?

Stabilité des cours européens

En Allemagne et aux Pays-Bas, les cours sont stables, malgré le tassement de la demande habituel à cette période de l’année où de nombreux habitants partent vers le Sud. La référence allemande avait chuté le 5 juillet. Même tonalité en Espagne avec un cours reconduit à 1,848 €/kg. 

Lire aussi : Porc : qui est dans le viseur de la Chine pour son enquête anti-dumping ?

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