Lait : les États-Unis moteur de la croissance de la collecte mondiale
La production mondiale de lait des principaux exportateurs est attendue en légère progression sur l’ensemble de l’année 2025, tirée par la croissance de la collecte laitière aux États-Unis et en Argentine.
La production mondiale de lait des principaux exportateurs est attendue en légère progression sur l’ensemble de l’année 2025, tirée par la croissance de la collecte laitière aux États-Unis et en Argentine.

+0,4%, c’est la hausse attendue de la collecte de lait chez les cinq principaux bassins exportateurs, selon les prévisions de l’USDA. Les États-Unis produiraient 1,1 million de tonnes de lait en plus qu’en 2024 (+1,1 %), l’Argentine 0,5 million de tonnes (+4,5 %) et la Nouvelle-Zélande 0,3 million de tonnes (+1 %).
2023 | 2024 | 2025 (prév.) | Var. 25/24 | |
Argentine | 11,7 | 10,9 | 11,4 | +4,5 % |
Australie | 8,5 | 8,7 | 8,6 | -0,8 % |
Union européenne | 145,1 | 146,0 | 145,3 | -0,5 % |
Nouvelle-Zélande | 21,2 | 21,6 | 21,9 | 1,0 % |
États-Unis | 102,7 | 102,5 | 103,6 | +1,1 % |
Total principaux exportateurs | 289,2 | 289,7 | 290,8 | +0,4 % |
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Les États-Unis présents à l'export
Ce sont donc les États-Unis qui alimenteraient la croissance de l’offre sur le marché mondial des produits laitiers cette année, grâce à la hausse du cheptel laitier. Leurs résultats à l’export sont d’ailleurs positifs depuis le début de l’année, reflet de la mise en route de nouvelles unités de production et de la faiblesse du dollar qui leur donne un avantage certain. La Nouvelle-Zélande devrait, de son côté, profiter de la hausse de ses rendements, et développer aussi des exportations, notamment de beurre, fromage et poudre de lait écrémé. L’Argentine rebondit après la chute de sa production l’année dernière dans un contexte économique complexe.
L’UE et l’Australie, collecte de lait en recul
La collecte de lait de l’UE atteindrait, cette année 145,3 millions de tonnes, soir 700 000 tonnes de moins qu’en 2025 (-0.,5 %). La hausse des rendements est largement contrebalancée par la baisse de 3 % du cheptel laitier communautaire. Les prévisions de la Commission européenne sont à une baisse du même ordre. En cause, les politiques environnementales, les épidémies, mais aussi les prix records atteints par les vaches de réformes. Les marges qui peinent à décoller pour l’amont pèsent aussi sur le secteur.
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En Australie, ce sont 100 000 litres de lait en moins qui devraient être collectés en 2025 (-0,8 %), dans un contexte de sécheresse qui incite les éleveurs à réformer. Les prix du lait sont néanmoins élevés ce qui permet de complémenter les animaux et d’améliorer le rendement par vache.