Aller au contenu principal

Les céréales bio plébiscitées par l’alimentation animale

 © Agreste
© Agreste

L’offre hexagonale de céréales bio connaît une forte croissance ces cinq dernières années tirées par un engouement des secteurs aval. En 2014-2015, la collecte est passée de 216 333 tonnes à 647 517 tonnes en 2019-2020 selon FranceAgriMer. Si pour la prochaine campagne FranceAgriMer s’attend à une baisse annuelle de 35 % pour le triticale et d’environ 15 % pour l’orge et le blé tendre, dans l’ensemble, l’offre devrait rester stable en 2020-2021 grâce à un stock de report (d’environ 138 148 tonnes) de la précédente campagne (qui a été exceptionnellement bonne), sur la campagne 2020-2021. De quoi rassurer les secteurs avals de plus en plus demandeur des grains bio. En effet, les meuniers ont doublé leur utilisation de grains bio depuis 2013-2014 ; les mises en œuvre s’avoisinant à 194 000 tonnes en 2019-2020. Si en 2020-2021, la croissance tend à diminuer, elles resteront tout de même à un haut niveau soit 205 000 tonnes selon les estimations de FranceAgriMer.

« L’un des premiers marchés en céréales bio c’est l’alimentation animale », a indiqué Marion Duval, adjointe au chef de l’unité Grains et sucre de FranceAgriMer lors du Conseil spécialisé Grandes cultures le 17 novembre. Chez les fabricants d’aliments destinés au bétail, l’utilisation des grains bio a aussi doublé passant de 275 100 tonnes en 2013 à 581 300 tonnes en 2019 selon Agreste. L’élevage de poule pondeuse consomme le plus d’aliments biologique, représentant plus de la moitié de la production d’aliment bio en France suivi des poulets (20 %), des bovins (11 %) et du porc (10 %). En face, la demande des consommateurs semble être au rendez-vous, avec la collecte de lait bio qui a doublé entre 2013 et 2019 et les achats des ménages français d’œufs bio qui ont bondi de 71 % entre 2013 et 2019.

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

Le poulet label Rouge Rungis
Poulet Label Rouge : « On a vraiment un problème de répartition de valeur »

Après plusieurs années de recul, l’horizon s’éclaircit pour les ventes de poulets entiers Label Rouge en grande distribution.…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Volaille : où l’Ukraine dirige-t-elle ses exportations en 2025 ?

En 2025 et 2026, la production de volailles en Ukraine devrait croître lentement, tout comme les exportations, selon les…

Le cours du porc à plérin sur un an
Le prix du porc sous les coûts de production en France

Le prix du porc se creuse à nouveau cette semaine, malgré les insistances des éleveurs de l’amont pour le stabiliser.…

viande de porc dans un abattoir russe. agroalimentaire.
Porc : en Chine, la Russie profite de la guerre commerciale

Depuis qu’elle a reçu l’agrément de Pékin, la Russie exporte activement viandes et abats de porc vers la Chine. Le pays…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio