L’aïd el-Kébir n’a pas tendu les prix des agneaux
La fête de l’aid el-Kebir, aussi appelée aïd al-Adha, n’a pas vraiment interrompue la baisse saisonnière des cours des agneaux. Ils n’en restent pas moins à des niveaux historiquement élevés pour la période.
La fête de l’aid el-Kebir, aussi appelée aïd al-Adha, n’a pas vraiment interrompue la baisse saisonnière des cours des agneaux. Ils n’en restent pas moins à des niveaux historiquement élevés pour la période.

10,34 €/kg, c’est le prix moyen pondéré des agneaux français en semaine 23, soit la semaine de l’aïd el-kébir, fête musulmane où la consommation d’agneau est traditionnelle. Une cotation stable par rapport à la semaine précédente (-0,01 €/kg), mais 6,3 % sous son record historique de la semaine 16, précédant Pâques mais tout de même 8,4 % au-dessus de son niveau de l’an dernier, même date. En avril les prix des agneaux dépassaient de 37,1 % leur moyenne quinquennale.
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Un pic de Pâques marqué par des abattages d'agneaux concentrés
A Pâques, les abattages ont été très concentrés et limités, selon les données Ovinfos relayées par Idele, sur un cumul de 4 semaines précédent Pâques (13 à 16 en 2025), les effectifs cumulés d’ovins abattus reculent de 6% comparés au cumul d’avant Pâques de 2024. L'Idele explique que les abattages ont été tardifs, reflet de la grande prudence des distributeurs face aux prix élevés. En cumul sur les 22 premières semaines de l’année, les abattages d’ovins progressent néanmoins de 1,9 % par rapport à la même période de l’année dernière, à 1,101 million de têtes, niveau relativement similaire à celui de 2023.
Des coûts de production en légère baisse
A 123 points en avril 2025, l’indice Ipampa, reflet des coûts de production calculé par l’Idele, continue sa légère baisse. Il atteignait 135,4 points en octobre 2022, son plus haut. Mais il reste bien supérieur à son niveau d’avant Covid. Le coût des aliments est stable, celui des engrais en légère hausse mais celui des carburants et lubrifiants recule.
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