Aller au contenu principal

Jérôme François espère une « année de professionnalisation de la donnée »

Jérôme François, directeur général de Numalim.
Jérôme François, directeur général de Numalim.
© Numalim

À la tête de Numalim depuis 2020, Jérôme François voit 2022 comme « l’année de la professionnalisation de la donnée » grâce au développement du référentiel Universalim, qui veut regrouper toutes les données relatives à un produit, être fiable et plus complet que les étiquettes. S’il rassemble déjà les données de 50 000 produits, la société d’intérêt général souhaite atteindre 150 000 codes d’ici à la fin 2022 et 250 000 à terme. Les équipes de Numalim ont noté un gain d’intérêt massif des entreprises de l’agroalimentaire depuis la conférence de presse du 7 décembre 2021 et la couverture médiatique qui a suivi. « Le renseignement des données numériques a maturé dans les esprits ces dernières années. 2022 sera l’année du passage à l’action », se réjouit Jérôme François. Aujourd'hui constituée de sept salariés, la société souhaite recruter pour atteindre « une vingtaine de personnes d’ici à la fin de l’année ». « Il n’y a plus des masses de consommateurs aujourd’hui, mais plutôt un ensemble d’îlots. Les attentes vont poursuivre leurs fragmentations en 2022. Nous nous dirigeons vers une alimentation individualisée grâce aux données numériques », estime Jérôme François.

Universalim servira de support aux applications de type Yuka, mais aussi pour calculer le Nutri-Score ainsi que le futur indicateur environnemental. « Les données fiables n’existaient pas, les applications ont voulu aller plus vite que la disponibilité de la data », souligne-t-il. Numalim va, par ailleurs, organiser en 2022 une série de webinaires gratuits et ouverts à tous afin d’expliquer les enjeux des données, notamment aux TPE et aux PME. « Il y aura à chaque session 15 à 20 participants d’un même secteur agroalimentaire, des biscuitiers, des charcutiers, etc. Nous adapterons nos exemples utilisés aux produits qu’ils fabriquent. Ils doivent être conscients que tous ces changements permettront à l’avenir un grand gain de temps », conclut-il.

Les plus lus

poules pondeuses en élevage au sol
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 14 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

poule rousse dans un champ vu de prés
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 08 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Chargement d'un camion de pomme de terre. Acheminement sur un tapis.
Pourquoi les prix des pommes de terre industrie ont-ils tant plongé cet été ?

Les volumes de pomme de terre primeurs pour l’industrie qui ne sont pas contractualisés ne trouvent actuellement pas preneurs…

une silhouette de vache laitière dans laquelle on voit le drapeau allemand
L’Allemagne a perdu 90 000 vaches laitières en un an

Le nombre de vaches laitières continue de reculer en Allemagne, quoique à un rythme un peu ralenti.

viande dans un carton
Viande bovine : pourquoi notre déficit commercial s’est réduit de 10 000 t au premier semestre 2025

Les exportations françaises de viande bovine progressent au premier semestre, malgré le manque de disponibilité et les prix…

brebis en bergerie
« En trois ans, on a perdu 617 000 agneaux ! » : comment la filière ovine veut enrayer la baisse de production

Les abattages d’agneaux reculent depuis 4 ans, mais la filière croit au potentiel et pousse à travailler au cœur de chaque…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio