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Guerre en Ukraine : comment seront prises en compte les reformulations sur l'étiquetage ?

Face au manque de certaines matières premières notamment l'huile de tournesol provenant principalement d'Ukraine, les industriels commencent à vouloir reformuler leurs produits pour les remplacer. Mais comment les étiqueter ? y aura-t-il des dérogations ?

Depuis le début de la guerre en Ukraine, les industriels s'inquiètent pour leur approvisionnement sur certaines matières premières, et en particulier l'huile de tournesol. Le groupe Avril indiquait notamment début mars réorienter sa production d'huile de tournesol vers le marché alimentaire pour pallier les déficits. Pour autant, la situation perdure et les ruptures s'accentuent.

Les industriels sont tentés par la reformulation de leurs produits pour répondre à cette situation. Mais comment l'étiqueter ? faut-il l'étiqueter ? des dérogations seront-elles accordées ? sous quelle forme ?

Des décisions prises à Bercy d'ici le 7 avril ?

C'est à toute ces questions que le ministère de Bercy souhaite apporter des réponses en travaillant depuis quelques semaines sur ce sujet. Mais les discussions avec les associations de consommateurs et les professionnels durent. Le 31 mars, après la réunion de suivi hebdomadaire de la situation sur la guerre en Ukraine, le cabinet indiquait continuer à échanger avec les professionnels et espérait aboutir d'ici la prochaine réunion du 7 avril.

En attendant, Foodwatch lance une pétition ce 1er avril, "Ukraine : quand huile de palme et OGM remplacent le tournesol, nous avons le droit de le savoir", demandant à ce que l'information aux consommateurs soient complètes.

 

" D’ici quinze jours environ, les réserves de tournesol seront épuisées en Europe, préviennent industriels et autorités. L’impact est déjà visible dans les supermarchés : les panneaux « momentanément en rupture de stock » apparaissent au rayon huiles. La pénurie de produits ukrainiens sur le marché européen, notamment l'huile de tournesol, est un gros problème pour certains acteurs de l’industrie agroalimentaire qui n’ont pas tardé à réagir. Mais le risque est grand que les reformulations de produits et changements d’ingrédients, y compris à grand renfort d’huile de palme et d’OGM, soient invisibles pour les consommateurs", justifie Foodwatch.

 

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