Calibré : Pas de changement de ton sur le marché des œufs calibrés ce jeudi, avec encore plusieurs opérateurs qui effectuent quelques concessions tarifaires pour rester à jour, dans une ambiance commerciale assez molle. En tout-venants, les prix sont stables à légèrement baissiers selon la situation de chacun, mais la demande a déçu ces derniers jours, malgré l’effet « début de mois ». En alternatif la situation reste critique en bio avec toujours des œufs déclassés vers le code 1.
La fourchette des prix se resserre à l'industrie
Industrie : Très peu de changement de ton ce jeudi sur le marché de l’œuf destiné à l’industrie. Si la moyenne baisse ; c’est surtout du fait du recul de la fourchette haute, mais la fourchette basse semble plafonner à un niveau symbolique puisque qu’elle se rapproche dangereusement des prix de revient, qui devraient encore augmenter dans les semaines à venir avec l’aliment.
Dans l’ensemble, le marché de l’ovoproduit est bien orienté, notamment pour le code 3, et les besoins sont donc corrects pour la période. Néanmoins les industriels s’approvisionnent toujours largement en origine UE, moins onéreuse, maintenant que les cahiers des charges le permettent. Les disponibilités communautaires demeurent bien présentes, à des prix toujours attractifs. On rapporte notamment une forte activité polonaise. Il semble que la Pologne récupère des œufs ukrainiens, grâce à la suppression des barrières douanières, par solidarité de l’UE pour faciliter les exportations de ce pays frappé par la guerre. Si les œufs ukrainiens n’arrivent pas chez les industriels français qui sont contraints à l’origine UE par cahier des charges, ils n’en alourdissent pas moins le marché communautaire.
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