Aller au contenu principal

Emploi : 400 contrats saisonniers à pourvoir chez Grand Saloir Saint Nicolas

Grand Saloir Saint Nicolas qui appartient à Loste a lancé son recrutement annuel de saisonniers début novembre. Le nombre de candidats en ce début de campagne est légèrement plus faible qu’en 2022 mais l’entreprise espère bien avoir ses équipes au complet pour fin novembre-début décembre.

Mardi 7 novembre 2023, Grand Saloir Saint Nicolas a donné le coup d’envoi de sa traditionnelle campagne de recrutements. Près de 400 saisonniers sont recherchés, 250 pour les sites bretons de Bédée et Breteil en Ille-et-Vilaine (35) et 150 pour ceux de Saint-Florent-le-Vieil et de Le Mesnil-en-Vallée dans le Maine-et-Loire (49). 

Lire aussi : Comment Blini fait face à la pénurie de saisonniers

Des emplois d’opérateurs pour la fabrication et le conditionnement sont proposés pour faire face au pic de commandes à Noël. Un moment charnière pour l’activité de Grand Saloir Saint Nicolas puisque la période de fin d’année représente environ 30% de son chiffre d’affaires annuel. 

En Bretagne, on fabrique des produits de charcuterie haut de gamme dont 80% sont à destination des bouchers-charcutiers-traiteurs.  Dans le Maine-et-Loire, ce sont salades, plats cuisinés, pizzas ou burgers qui sont vendus à la grande distribution et de plus en plus, dans la restauration collective. En fin d’année, les sites de productions voient leurs activités augmenter avec des gammes de produits festifs à base de coquilles Saint-Jacques, saumon ou bouchées-à-la-reine.   

Lire aussi : Agroalimentaire: à la recherche de la bonne recette pour recruter

De gros volumes supplémentaires à gérer pour lesquels des saisonniers sont indispensables pour prêter main forte aux équipes déjà en place. Il faut fabriquer, préparer les commandes et les décorer, des activités uniquement manuelles. Pour le moment, le nombre de candidats intéressés est en légère baisse par rapport à l’année dernière, mais ce n’est que le début de la campagne qui va s’étaler tout au long du mois de novembre avec une vingtaine de sessions de job dating organisés à Bédée et à Saint-Florent-le-Vieil.

Des emplois pour tous profils

« Nous sommes vraiment ouverts à toute candidature, il n’y a aucun prérequis »,  précise Matthieu Effray, responsable des ressources humaines des sites bretons et Cyril Briant, son homologue pour l’Anjou. « Nous nous adressons aussi bien à des jeunes sortis de l’école qu’à des personnes très éloignées de l’emploi et même à des retraités. »

Des bassins d’emploi au taux de chômage faible et très sollicités

Les deux RRH doivent composer avec l’environnement économique. D’une part, leurs entreprises respectives sont situées sur des territoires où l’on frôle le plein emploi (5,8% dans le bassin breton, environ 4,5% dans celui de Maine-et-Loire). De plus, d’autres entreprises très pourvoyeuses d’emplois saisonniers sont également en train de rechercher leurs futurs talents. « Chez nous, il y a des entreprises de maroquinerie, de chariots élévateurs ou d’électronique qui cherchent en même temps que nous. Il n’y a donc pas un réservoir énorme de candidats », explique Cyril Briant. 

Le début d’une nouvelle aventure ?

Grand Saloir Saint Nicolas propose des contrats courts en CDD ou via les agences de travail temporaires qui peuvent être des tremplins faire une collaboration plus poussée. «Quand nous recrutons en fin d’année, il y a deux objectifs : faire face au pic de la saison et repérer des personnes motivées par nos métiers pour leur proposer des contrats plus longs, CDD et CDI.  En fait, nous recherchons des candidats toute l'année. » La mission courte permet ainsi d’évaluer directement les salariés en situation, un process de plus en plus répandu dans les entreprises où l’emploi est en tension.

L’année dernière, Grand Saloir Saint Nicolas avait réussi à pourvoir tous ses emplois

Les plus lus

drapeau turc
Bovins : la Turquie continue sa décapitalisation, l’Europe en profite peu

Alors que les abattages de bovins continuent de progresser en Turquie faute de rentabilité de l’élevage allaitant et laitier,…

Gilles Huttepain, Vice-président de l'interprofession Anvol
Le poulet chinois s’impose en Europe, la volaille française alerte

La filière poulet française s’inquiète d’un afflux inédit en provenance de Chine, qui dégage ses surplus de filets de poulet…

douanier chinois devant un ordinateur
Viande bovine : la Chine enquête toujours sur ses importations et pourrait les limiter

Les résultats de l’enquête chinoise sur les perturbations de son marché intérieur de la viande bovine par les importations ne…

poules rousses en cage dans un élevage
Interdiction des poules en cage : « c’est le bon moment pour agir »

Des députés français demandent la Commission européenne d’inscrire l’interdiction de l’élevage de poules pondeuses en cage…

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Les prix des principales céréales progressent entre le 17 et le 24 novembre

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous…

Graphique cours du porc au MPF
Le prix du porc sous les 1,5 €/kg à Plérin, l’Allemagne perd 10 centimes

Le marché du porc européen repart sur une nouvelle baisse généralisée cette semaine. En France, le prix du porc reste en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio