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Bien-être animal
Des éleveurs de porc conventionnels militent contre la castration

 © Pixabay
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En Bretagne, une association d’éleveurs de différents groupements vient de voir le jour pour promouvoir « le bien-être porcin et la non castration des porcs ». Ils veulent convaincre les éleveurs, abatteurs, salaisonniers et distributeurs de s’engager massivement dans cette voie parce que, disent-ils, elle constitue « un facteur de bien-être » et de compétitivité pour l’éleveur. Issus de la production porcine classique où l’on a toujours castré, leur vision a changé depuis la publication, en février dernier, d’un arrêté qui interdit la castration à vif des porcelets à partir du début 2022. « Nous devrons insensibiliser les porcelets par une piqûre dans chaque testicule. Inacceptable pour les éleveurs », dit le président de l’association, Jean-Jacques Riou, ancien président du Marché du Porc Breton. En Europe, la non castration des mâles devrait concerner cette année, selon l’Ifip, 45 millions de têtes sur 255 millions de porcs, soit 35 % des mâles avec un pays dominant, l’Espagne. La France ? Seul Cooperl s’est massivement engagé sur cette voie à partir de 2013. Le reste de la filière reste circonspect sur le risque de carcasses odorantes inhérent aux mâles entiers. Il y a des solutions, insiste l’association : génétique, alimentation... Le taux de carcasses odorantes se situe autour de 2 %. L’association demande à l’organisme de classement Uniporc Ouest de gérer « le contrôle des odeurs » et aux comités régionaux porcins d’établir avec les abattoirs une grille de paiement adaptée. 

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