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Céréales : les prix reculent sur le marché physique français

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ?
© Généré par l'IA

Les prix du blé tendre, de l’orge fourragère en sympathie et du maïs ont perdu du terrain sur le marché physique français entre le 28 juillet et 4 août. 

Blé tendre : baisse des cours

Les prix du blé tendre sur le marché physique français ont reculé entre le 28 juillet et le 4 août, perdant de 2 €/t en rendu Rouen, sa place de référence. Et ce, dans le sillage des marchés à terme d’Euronext et du CBOT. Le blé argentin est actuellement le moins cher sur le marché mondial. Par ailleurs, les analystes de SovEcon ont relevé leur prévision d’exportations russes sur 2025-2026 à 43,3 Mt. Sur le marché physique français, les moulins sont couverts et l’activité est faible. Selon le rapport hebdomadaire Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 22 au 28 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du blé tendre pour la récolte 2025 se sont stabilisées à 69 % (50 % en récolte 2024).

Blé dur : cotations en repli

Les cotations du blé dur sur le marché physique français sont en retrait entre le 28 juillet et le 4 août, perdant 7,50 €/t en rendu Port-La-Nouvelle, sa place de référence. 

Les prix se sont repliés sur le portuaire, faute de compétitivité à l’exportation. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 22 au 28 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du blé dur pour la récolte 2025 se sont stabilisées à 71 % (58 % en récolte 2024).

Orge de mouture : prix en retrait

Les prix de l’orge fourragère sur le marché physique français ont perdu du terrain entre le 28 juillet et le 4 août, baissant de 3 €/t en rendu Rouen, sa place de référence. La compétitivité du blé fourrager joue en défaveur de l’orge dans les formulations. Son incorporation est réduite aux minima techniques.  

Orge de brasserie : tendance baissière

En orge de brasserie, les prix en variétés d'hiver et de printemps se sont effrités entre le 28 juillet et le 4 août, perdant respectivement 3 €/t et 1 €/t en FOB Creil, leur place de référence. Le marché, actif la semaine précédente, s'est calmé. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 22 et le 28 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » de l’orge de printemps pour la récolte 2025 se sont stabilisées à 70 % (66 % en récolte 2024).

Maïs : perte tarifaire 

Les cotations du maïs sur le marché physique français en récolte 2025 ont reculé entre le 28 juillet et le 4 août, perdant de 2,50 €/t en rendu Bordeaux, sa place de référence. Et ce, dans le sillage du CBOT (échéance septembre). Sur Euronext, les cours sur l’échéance août (récolte 2024) ont quant à eux progressé. La demande pour la récolte 2024 s’est essoufflée, avec l’arrivée de la récolte de blé dans les formulations. En récolte 2025, les vendeurs sont absents faute de visibilité sur la production. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 15 au 21 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du maïs pour la récolte 2025 se sont stabilisées à 69 % (79 % en récolte 2024).

Déshydratés : inchangé cette semain

Les prix de la luzerne déshydratée en départ Marne sont inchangés cette semaine. En pulpe de betteraves, quelques opérations de réapprovisionnement sur les départs Marne.

Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le Petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.

Rédaction Réussir

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