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« La cage ne devrait plus compter que pour 10 % des achats d’œufs des ménages en fin d’année »

Le poids des œufs de poules élevées en cages aménagées recule dans la grande distribution et cette baisse pourrait s’accélérer cette année. En ovoproduits, le code 3 n’est plus non plus majoritaire. 

oeufs en centre de conditionnement
La part des oeufs de code 3 diminue dans tous les circuits
© CNPO

En 2024, les œufs alternatifs représentent 81,7 % des œufs vendus en magasins, contre 80 % en 2023, rapporte le CNPO. « La cage ne devrait plus compter que pour 10 % des achats d’œufs des ménages en fin d’année » estime Yves-Marie Beaudet, président du CNPO, en conférence de presse, rappelant les engagements de la grande distribution à sortir le code 3 des rayons en 2025. 

Lire aussi : Œufs de poules élevées en cage : est-ce vraiment fini en 2025 ?

 

Lire aussi : Œufs : le CNPO demande d’« alléger les procédures d’installation des élevages pour atteindre l’autonomie alimentaire »

Les œufs alternatifs pèsent de plus en plus en ovoproduits 

La production d’ovoproduits à partir d’œufs de poules élevées en cages aménagées est minoritaire depuis 2022, avec seulement 42 % des volumes utilisés, soit 5 points de moins qu’un an auparavant. Pour autant on note une nette différente entre les ovoproduits destinés à la restauration hors domicile, où la cage reste incontournable, et ceux pour l’industrie agroalimentaire. « Ces 42 % de poids en volume de la cage s’expliquent pour des raisons de disponibilités, mais aussi de prix, avec des difficultés à répercuter sur le client final », justifie Yves-Marie Beaudet. Le bio est resté stable sur un an sur ces circuits. 

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