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Volaille : la flambée des matières premières inquiète la filière avicole

 © Moritz 320 pixabay
© Moritz 320 pixabay

La hausse régulière des principales matières premières utilisées dans l’alimentation animale depuis l’été 2020 inquiète la filière avicole française. Les cours n’ont cessé d’augmenter sur les marchés mondiaux depuis le dernier semestre 2020.

« Le Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale (Snia) fait état dans son communiqué de presse du 7 janvier dernier d’un prix du blé tendre fourrager (rendu Pontivy) de 184 €/t en juin 2020 et de 218 €/t au 6 janvier. Le même constat est fait pour le maïs qui passe de 178 €/t à 205 €/t (rendu Pontivy), pour l’orge qui bascule de 170 €/t à 211 €/t (rendu Pontivy), pour le soja (Départ Montoir) et le colza (Départ Rouen) qui grimpent respectivement de 325 €/t à 459 €/t et de 229 €/t à 311 €/t » indique Anvol dans son bulletin mensuel de janvier.

Ces augmentations de prix se sont illustrées dans les indices Itavi du dernier semestre de l’an dernier. La hausse brutale des matières premières pourrait perdurer voire s’amplifier cette année selon les projections de l’Institut technique de l’aviculture (l’Itavi). Ainsi, l’indice Itavi du poulet standard devrait bondir de 20 % en cumul d’octobre 2020 à juin 2021 par rapport à la même période un an plus tôt.

« Afin d’assurer la pérennité de l’activité des éleveurs de volailles, l’approvisionnement du marché et de préserver la diversité des volailles françaises, il est primordial que l’ensemble des maillons de la filière prenne en compte l’évolution de ces indicateurs et la hausse importante du coût de production induit par cette hausse brutale des matières premières » prévient l’interprofession de la volaille de chair.

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