Aller au contenu principal

Vers une possible inflation de 3 à 11% pour le panier de courses des Français, selon Nielsen

Si les hausses des matières premières étaient totalement reflétées dans le prix des produits, un panier de courses moyen augmenterait de 1,80 euro soit 4,7%, selon Nielsen. En fonction de la répartition de ce panier entre les MDD et marques nationales, l'inflation pourrait se situer entre 3,2 et 11%.

© VP

Le sujet du pouvoir d'achat des Français agite les acteurs de la distribution et de la grande consommation, alors que les coûts de transports, d'emballages, de matières premières brutes ou peu transformées se sont envolés ces derniers mois.

NielsenIQ s'est penché sur le sujet afin d'estimer l'effet des augmentations du cours des matières premières sur les dépenses des ménages français. "A ce stade, ce calcul théorique ne prend pas en compte les actions des industriels et distributeurs sur le prix final", précise la société d'études.

Alors que la part des matières premières dans le prix de vente consommateur varie d'une marque nationale à une marque de distributeur, et que les matières premières ne subissent pas toutes la même inflation, les inflations théoriques que nous pouvons anticiper varient de +2 à +23% selon les catégories. Le café serait l'une des catégories alimentaires les plus inflationnistes.

une inflation théorique qui pourrait attendre 2 à 23% selon les catégories

de 3 à 11% de hausse sur le coût du panier selon sa composition en termes de marques

Afin d'évaluer l'effet pour les consommateurs, NielsenIQ a analysé un panier moyen constitué de ces produits du quotidien, en observant différents types de paniers.

Les types de marques sélectionnées (entre marques nationales, MDD, premiers prix et MDD standard) ont été pris en compte.

En moyenne, un tel caddie constitué de marques nationales pourrait augmenter de 3,2%, la hausse pourrait atteindre jusqu'à +7,2% sur panier de MDD standard et même +11% pour un panier constitué de MDD premiers prix.

Compte tenu du poids de ces trois types de marques sur le marché, la hausse des prix théorique pourrait atteindre 4,7% en moyenne en France, estime NielsenIQ.

 

Des premiers signes d'inflation sur les MDD premiers prix

Nielsen constate que pour le moment, l'inflation n'est pas "flagrante" dans les rayons. En revanche, l'analyse par type de marques révèle que l'inflation est déjà une réalité de manière quasi transversale sur les MDD premiers prix, à l'image des oeufs, des pâtes alimentaires ou encore des huiles.

Pour conclure, NielsenIQ demande néanmoins une certaine prudence à la lecture de ces chiffres, car l'effet " théorique de l’inflation telle que calculée ci-dessus pourrait tout à fait être atténué par les acteurs de la grande distribution, industriels et distributeurs, qui auront à cœur de limiter l'impact sur le portefeuille des consommateurs". 

Les plus lus

poules pondeuses en élevage au sol
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 14 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

petit veau dans sa niche
Prix des petits veaux : après une courte baisse cet été, la tension revient

Les prix des petits veaux se sont tassés au mois d’août, tout en restant à des niveaux inédits pour la période. Mais la baisse…

Chargement d'un camion de pomme de terre. Acheminement sur un tapis.
Pourquoi les prix des pommes de terre industrie ont-ils tant plongé cet été ?

Les volumes de pomme de terre primeurs pour l’industrie qui ne sont pas contractualisés ne trouvent actuellement pas preneurs…

poule rousse dans un champ vu de prés
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 08 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

une silhouette de vache laitière dans laquelle on voit le drapeau allemand
L’Allemagne a perdu 90 000 vaches laitières en un an

Le nombre de vaches laitières continue de reculer en Allemagne, quoique à un rythme un peu ralenti.

brebis en bergerie
« En trois ans, on a perdu 617 000 agneaux ! » : comment la filière ovine veut enrayer la baisse de production

Les abattages d’agneaux reculent depuis 4 ans, mais la filière croit au potentiel et pousse à travailler au cœur de chaque…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio