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Un marché de l’œuf qui reste très éclaté

L’évolution des prix des œufs français, au 23 novembre 2023, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).

ovoproduit
Les prix des oeufs destinés à l'industrie restent très fermes
© CNPO

Œuf de table :  D’un côté ; vers le conditionnement, le commerce reste tonique avec des centres aux achats quels que soient les codes. Les prix sont fermes, puisque l’origine France manque à cause des nombreux cas de salmonelles qui amputent la production française.

De l’autre, vers les grossistes, si certains continuent à vendre au prix fort, d’autres adaptent leurs tarifs pour conserver des relations commerciales convenables avec leurs clients, qui cherchent à importer davantage. De plus si les grossistes travaillant surtout avec la boulangerie pâtisserie restent actifs, ceux qui desservent restaurateurs et revendeurs estiment que la demande est plus calme. 

Beaucoup d’œufs sous laissez-passer sanitaires à cause des salmonelles

Industrie : Deux marché très différents à l’industrie. D’un côté les œufs sous laissez-passer sanitaires, abondants, qui ne peuvent être traités partout et s’échangent à des prix bien inférieurs à la cotation. Pour autant, aucun volume ne reste bien longtemps sans acheteur, car les industriels ont peu de stocks et des craintes sur la situation européenne vis-à-vis de la grippe aviaire. De l’autre, les œufs sans problèmes sanitaires, dont la commercialisation est un peu bousculée par le contexte, certains expliquant que leurs clients habituels privilégient les œufs sous laissez-passer, moins onéreux, et devant donc trouver de nouveaux débouchés. Pour autant, la encore, aucun lot ne reste sur le carreau, et si les uns font de petites concessions tarifaires, les autres maintiennent aisément leurs prix de vente. 

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