Œuf de table : Toujours la même dualité sur le marché de l’œuf coquille. D’un côté les grossistes, perméables aux importations, qui font pression sur les prix. Les opérateurs spécialisés dans ce débouché ont tendance à faire des nouvelles concessions tarifaires. De l’autre, les grandes surfaces dont les rayons sont très clairsemés. Dans ce contexte, de nombreux opérateurs peuvent réorienter leurs œufs vers les centres et bénéficient d’un vrai appel d’air. Car face au manque d’œufs, les GMS se montrent plus tolérantes sur le code 3.
Industrie : Les industriels constatent, en général, une demande assez calme en ovoproduits en regard des années passées. Il faut dire que les achats des ménages sont si dynamiques en œufs coquille que certains estiment qu’il y a un report de la consommation du transformé vers le brut. Pour autant, même avec un marché de l’ovoproduit calme et des acheteurs très prudents au vu des niveaux de prix, les casseries constatent une absence d’offre française. Car les rares œufs disponibles sont avant tout orientés vers le conditionnement. Les rares transactions rapportées sont sur les mêmes bases de prix que la semaine précédente.