Volaille : l'accouvage s'accroche à l'export
Les accouveurs ont retrouvé leurs marchés à l'export d'œufs à couver et de poussins d'un jour après l'embargo dû à un cas d'influenza aviaire l'an dernier. Ils visent même de nouveaux marchés, s'est-il dit à l'assemblée générale du SNA (syndicat national de l'accouvage), vendredi 26 octobre à La Baule, grâce au statut sanitaire reconnu de la France et à la poursuite de leur lutte contre la salmonelle. Ces objectifs sont portés par la charte qualité du SNA, à laquelle presque toutes les sociétés adhèrent, et la recherche publique. Les accouveurs envisagent pour cela d'impliquer davantage les éleveurs multiplicateurs (éleveurs d'animaux reproducteurs) dans les démarches sanitaires et de les inciter à réinvestir dans les bâtiments.
Elevage de parents
Le secteur devra pour cela revaloriser l'élevage de parents. Il doit pour cela se renforcer économiquement à travers la poursuite des concentrations, des intégrations par l'amont (la sélection) ou l'aval et de la spécialisation des outils, selon le diagnostique établi cette année par l'Itavi. L'accouvage français est en effet relativement dispersé, comptant 90 sociétés et environ 150 couvoirs pour un chiffre d'affaires compris entre 500 et 550 millions de chiffre d'affaires.