Volaille : la production européenne reste dynamique
Œufs : Deux tendances mardi en France. Si le commerce était calme chez les uns, une reprise des commandes se faisait sentir chez les autres. Globalement, la demande était en dents de scie, avec des commandes de plus en plus souvent de dernière minute. En parallèle, l’offre est apparue peu évolutive, avec toujours un peu plus de calibre M que G. Pour ce dernier, les volumes tendent à être en partie allégés par les récents abattages, des mues et un courant d’affaire régulier à l’export. À noter une demande tonique en P pour une offre à peine suffisante.
En Europe, l’heure est à une hausse sensible des tarifs belges et allemands, et au rebond en Espagne. Selon Bruxelles, la production de l’UE restera soutenue ce mois-ci. À 6,647 milliards d’œufs, elle grimperait de 0,1 % (+8 millions) en un mois. Elle reculerait ensuite de 0,9 % (-59 millions) en novembre et de 3,8 % (-248 millions) en décembre. De quoi soutenir les tarifs à une période de consommation souvent tonique.
Volaille : Selon les prévisions de la Commission, la production indigène brute de volaille de l’Union européenne est estimée pour 2016 en hausse de 3,9 % par rapport à 2015, à 14,324 millions de tonnes équivalent carcasse (Mtéc). Au premier semestre, l’augmentation a atteint 6 %, sous l’impulsion de nombreux grands producteurs. Excepté en France, précise-t-on à Bruxelles, la croissance est de rigueur pour bon nombre d’états membres, comme la Pologne (+15 %), l’Espagne (+8 %), l’Italie (+6 %), les Pays-Bas (+5 %) et le Royaume-Uni (+4 %). Un développement des volumes qui devrait se prolonger jusqu’en fin d’année, au regard des mises en place qui ne ralentissent pas.
Pour 2017, la Commission prévoit une progression plus modérée, de l’ordre de 1,2 %, à 14,502 Mtéc. Des prévisions qui laissent à penser que les prix resteront sous pression, le regain de volumes ne pouvant être absorbés par une consommation communautaire mature et une forte concurrence du Brésil et des États-Unis sur la scène internationale.