Vins : la distillation de crise envisagée
Le ralentissement des transactions a conduit FranceAgriMer à envisager à la fin juillet un stock exprimé en « mois d’utilisation normale » de 11 mois d’utilisation contre 9,5 en moyenne, soit un surstock équivalent à 1,5 mois de consommation. Cette situation tend à démontrer que l’on assiste à une crise due à la baisse de consommation. Le Conseil spécialisé vins a donné jeudi dernier un avis favorable à une distillation de crise. Cette mesure sera ouverte sur l’ensemble du territoire, sur une base volontaire. Elle concernerait les vins de table et de pays rouges. Elle porterait sur 600 000 hl et son coût est estimé à 26 M€, somme non budgétée en 2008-2009.