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Vache folle et gélatine au menu de l’OIE

L’ESB est le plat de résistance de la 75e session générale de l’OIE (organisation mondiale de la santé animale) qui se déroule cette semaine à Paris. Le Comité international de l’Office pourrait approuver ce jour une nouvelle classification des pays membres selon trois catégories seulement de risque. De source commerciale, 5 pays seulement auraient droit au statut minimal de pays à « risque négligeable » : l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Argentine, l’Uruguay et Singapour. La plupart des autres, dont les Etats-Unis, le Canada, le Brésil et la Suède, seraient en « risque contrôlé ». Cette classification est désormais la seule valable pour l’UE, qui a cessé ses propres évaluations. Les circuits d’importation de boyaux ou d’os à gélatine pourraient se voir modifiés à la suite de cette session de l’OIE. A propos de gélatine, le Comité doit aussi voter une proposition visant à la considérer comme sûre quand elle est fabriquée à partir d’os, assouplissement dont le collagène ne devrait pas bénéficier.Le Comité doit aussi attribuer les statuts sanitaires des pays et zones nationales vis-à-vis de trois autres maladies, la fièvre aphteuse, la peste porcine et la péripneumonie contagieuse bovine. Après l’ESB, le bien-être animal pourrait bien décider ces prochaines années des échanges commerciaux des produits d’élevage. L’OIE devrait faire autorité dans ce domaine. C’est du moins ce que l’on pressent à la FNICGV. La fédération nationale du commerce des viandes est membre de l’Office international des viandes qui organisait hier soir un cocktail dans le Palais Brongniart à l’occasion de la session de l’OIE. Le monde du commerce veut ainsi « rendre hommage au rôle essentiel que jouent les filières bétail et viandes » dans ce domaine.

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