Un début de campagne difficile
ricains. Le marché a dévissé et évolue maintenant au jour le jour en fonction du climat.
Alors que la récolte sur l'Hexagone a déjà débuté au sud et qu'elle s'approche au nord, l'optimisme qui prévalait à la sortie de l'hiver n'est plus de mise après un printemps marqué par des pluies diluviennes. En France, les dernières prévisions font état d'un rendement qui pourrait s'établir dans une fourchette de 4,7 tonnes à 4,9 tonnes par hectare alors que le Cocéral prévoit toujours 5,4 tonnes par hectare au niveau européen.
Le marché, lui, a dévissé dans le sillage du soja lorsque les craintes de canicule se sont éloignées aux États-Unis. La situation demeure malgré tout mouvante et les cours évoluent en fonction du climat sur les plaines américaines. Le marché outre-Atlantique reste toutefois soutenu par les bonnes ventes américaines à la Chine en substitution d'une récolte sud-américaine quelque peu décevante. L'huile de palme de son côté est sous la pression à Kuala Lumpur d'une hausse de la production au mois de juin. À Paris toujours, les marchés restent bloqués par la décision unilatérale de Saipol,
riturateur majeur, de modifier les barèmes de oint d'huile. Les organismes stockeurs sou-és font front commun pour refuser ce diktat t les transactions ne se font qu'à l'export et sur es autres utilisateurs. Le marché après avoir igéré les conséquences du Brexit évolue éga-ement dans le sillage du pétrole dans une four-
Au Canada, une belle récolte est en préparation sur des surfaces en nette hausse. La production pourrait dépasser les 4 millions de tonnes contre 3,2 millions de tonnes en 2015. L'optimisme est également de mise en Ukraine où les moissons ont démarré avec des rendements satisfaisants.
Soja : retour d'un temps clémentAlors que le marché s'était enflammé début juin aux États-Unis avec l'arrivée annoncée d'El Niña, phénomène climatique provoquant sécheresse et températures caniculaires, le retour d'un temps plus clément accompagné de pluies a rassuré les producteurs nord-amé-
Pois et féveroles : inquiétudes sur la qualitéSelon Terres Univia, la campagne pois standard 2016-2017 a démarré dans la plus grande discrétion. Les vendeurs ne sont pas là, leur attention étant surtout portée sur le marché du pois jaune export. Et les fabricants ne se sont pas encore manifestés, préférant attendre que les moissons soient passées avant de s'intéresser à cette matière première. Paul Varnet