Sarkozy : plus d'espoirs que de craintes
        
      
      
      L'accès à la présidence de la République de Nicolas Sarkozy répond au souhait d'une majorité d'agriculteurs et d'artisans ou commerçants, qui d'après un sondage Ipsos, ont été respectivement, parmi les votants, 67 % et 82 à voter pour lui. De nombreux chefs d'entreprise devraient aussi en attendre du bien, mais quels espoirs et craintes cette victoire du candidat de la « rupture » suscite-t-il parmi les industriels et artisans de l'agroalimentaire et les restaurateurs ?
La probable nomination de François Fillon au poste de Premier ministre a de quoi rassurer industriels et commerçants qui se souviennent de ses assouplissements des 35 heures alors qu'il détenait le portefeuille des Affaires sociales. Quant à Nicolas Sarkozy, on se souvient à la Confédération des bouchers et traiteurs (CFBCT) de son passage à Bercy et de sa remise en question de la Loi Galland « dans un sens qui n'était pas bon ». Les artisans bouchers se demandent si le nouveau président ne ferait pas trop le jeu de la grande distribution. Toutefois, les sujets des prix de détail et des régulations des marchés de gros, forcément abordés dans les discours au grand public, relèveront d'un ministre et non du président. Les industriels de l'Ania ne peuvent qu'apprécier l'engagement politique de leur président Jean-René Buisson. Les restaurateurs de l'UMIH sont pour leur part très confiants dans les promesses du candidat vainqueur d'une TVA à 5,5 %. Invité à leur dernier congrès, il avait assuré que ce serait négociable cette année dans le cadre des rediscutions européennes sur les taux réduits. Enfin, la défense de la « préférence communautaire » a plu aux agriculteurs comme aux industriels.
 
        
     
 
 
 
 
 
