Reprise de la production

Le cheptel ovin européen a progressé de 0,5 % entre fin 2014 et fin 2015, selon l'Institut de l'élevage (Idele) qui note que « la chute des cheptels grecs (-259 000 têtes) et français (-109 000 têtes) a été compensée par la hausse des effectifs de brebis et d'agnelles saillies en Espagne (+275 000 têtes) et en Roumanie (+469 000 têtes) ». Cette reprise devrait entraîner une hausse de 1 % des abattages en 2016. La production est attendue dynamique au Royaume-Uni (+5 %), en Espagne (+1 %) et en Roumanie. En revanche, elle devrait baisser en France (-2 %) comme en Grèce.
Consommation stable en 2016es importations de viandes ovines de l'Union uropéenne sont quant à elles estimées en recul e 5 %, à 171000 tonnes équivalent carcasse. Sur e marché mondial, les disponibilités sont attenues mesurées. Certes, la Chine n'est plus autant ux achats qu'en 2014, sous l'effet du ralentisse-ent de la croissance économique, et les pays du oyen-Orient ont vu leur pouvoir d'achat dimi-nuer avec la chute du baril, mais la production de l'Océanie pourrait se replier. Sur 2015-2016, les exportations de viandes néo-zélandaises devraient reculer de 8 % par rapport à la précédente, à la suite du recul du cheptel reproducteur et d'une baisse de productivité. Quant aux exportations australiennes, elles sont attendues en repli de 6 % cette année. La consommation européenne de viande ovine resterait alors stable en 2016. Néanmoins, l'Idele pointe que « la hausse de la production britannique pourrait venir gonfler les flux intra-européens, notamment vers la France ». Virginie Pinson