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Aviculture
A quoi peut-on s’attendre sur le marché de la volaille en France en 2022 ?

Entre grippe aviaire et contexte inflationniste généralisé, la volaille française doit faire face à la concurrence croissante des importations.

© Pixabay

La grippe aviaire et la reprise tardive de la restauration hors domicile pèsent sur les filières volaille en France. L’an dernier, la tendance baissière de la production s’est accélérée (-2,7 % selon l’Itavi). Le maintien des abattages de poulet (+0,4 %) et de canard à rôtir (+1,9 %) n’ont pas pu compenser les chutes des productions de dindes (-5,3 %) et de pintades (-19,9%). Selon les estimations de l’institut technique de l’aviculture, en 2021, les exportations de volailles auraient progressé (+ 6,5 %) mais moins rapidement que les importations (+8,6%). Si les envois vers l’UE sont estimés en hausse de 26 %, vers les pays tiers, ils seraient en repli de 12,5 %, conséquence de la grippe aviaire et de la fermeture du marché asiatique.

Plus d'importations en 2022

En 2022, les abattages de volailles devraient continuer de ralentir d’environ 3 % au premier semestre, tirés à la baisse par le repli des abattages de poulet, de dinde et de canard gras. En cause, le contexte sanitaire tendu notamment avec la seconde crise d’influenza aviaire dans le Sud-Ouest depuis l’hiver dernier. Côté consommation, elle devrait se maintenir en 2022. Toutefois les importations devraient croître pour répondre à la demande grandissante du secteur de la restauration hors domicile, en recherche de matière première peu coûteuse notamment dans un contexte inflationniste généralisé. La part des imports dans la consommation de viande de volaille devrait surpasser la part record de 2021 (37 %).

En parallèle, les prix élevés de l’aliment devraient se maintenir jusqu’à l’été 2022, de quoi fragiliser l’équilibre financier des opérateurs mais la répercussion de ces hausses sur le prix de la viande permettra à la filière de trouver son équilibre.

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