Poulet : l’étranger nourrit la croissance de la consommation
La consommation française de viande de poulet a progressé de 5 700 tec (tonnes équivalent carcasse) en 2012 et les importations ont progressé de 24 000 tec, a-t-il été montré au conseil spécialisé pour les viandes de volaille dans les locaux de FranceAgriMer jeudi dernier. Les abattages ont décru de 30 300 tec après avoir progressé en 2010 et 2011, revenant un peu au-dessus de leur niveau de 2010. Les exportations ont un peu reculé aussi, de 9 500 tec, après avoir progressé en 2010 et 2011. Les quantités achetées par les ménages ont été souvent plus importantes que celles des deux années précédentes, malgré des prix de détail supérieurs : le volume acheté en 2012 dépasse de 2,3% celui de 2011 alors que le prix moyen cumulé, 7,65 euros/kg, présente une inflation de 2,2%. Dans ces achats, les Pays-Bas, l’Allemagne et la Pologne ont pris des places croissantes. Ces trois pays ont fait grimper le niveau estimé des viandes et préparations venues de l’UE à 27 à 412 300 tec, soit 6% de plus qu’en 2011 ; pour 789 millions d’euros, soit 9,9% de plus qu’en 2011.
Les exportations de poulet entier congelé vers les Proche et Moyen Orient, qui ont nourri pendant cinq ans les exportations françaises de poulet, s’annoncent à leur tour en baisse : la décrue pour 11 mois est de 4,8% à 10 900 tec ; au profit apparemment des découpes du Brésil.