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Poules de réforme : une offre volatile

Prises en étau entre des tarifs de réformes soutenus et des difficultés à valoriser leurs produits, les entreprises d'abattage espèrent une baisse significative des prix cet été.

Facteur essentiel pour améliorer les marges des éleveurs, les réformes de poules de batterie permettent d'ajuster la production d'œufs aux besoins du moment. Mais depuis la mise aux normes des cages dans les bâtiments d'élevage, les volumes de réformes disponibles se concentrent de façon marquée lorsque les prix des œufs sont bas. Les quatre premiers mois de l'année n'ont pas fait exception. Selon Agreste, après avoir dépassé les 3,7 millions de têtes en janvier, les effectifs sont tombés à moins de 2,8 millions les deux mois suivants, pour remonter à plus de 3,7 millions en avril. Une variabilité du niveau de l'offre en poules délicate à gérer, constatent les opérateurs.

Recul des abattages, prix soutenus

De janvier à avril, le nombre de poules abattues a fléchi de 3,4 % par rapport à la même période de 2014, alors que nombre d'entreprises ont consenti à des investissements notables ces dernières années. Le secteur affiche des capacités d'abattage supérieures aux apports, ce qui avive la concurrence entre abattoirs et soutient les prix. En moyenne, sur les 26 premières semaines de l'année, la tendance poule de réforme (TPR), réalisée et publiée par Les Marchés, enregistre en région Bretagne une hausse des tarifs d'achat de près de 38 % comparée à 2014, même période. Fortement positionnées sur le surgelé destiné au grand export et les industries de transformation européennes, les ventes à l'aval de la filière suivent avec difficulté ce renchérissement de la matière première, ce qui met à mal l'équilibre des comptes à l'échelon de l'abattage découpe.

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