Poule de réforme : rythme d’abattage toujours réduit
De légères évolutions ont été notées la semaine dernière. D’une part, les opérateurs ont fait état d’une petite détente en Afrique. Quelques échanges ont été constatés entre le Bénin et le Nigéria mais difficile de dire si cette petite reprise des affaires signe le début d’un retour à la normale. Les exportateurs français se montraient très prudents, d’autant plus que même si les échanges commerciaux reprennent, l’offre est très abondante, les stocks sont pleins dans toute l’Europe et dans les ports locaux. Les prix de la viande en Afrique atteignent des niveaux très bas qui ne couvriraient pas les charges des abattoirs. Sur le marché du frais, le commerce est jugé décevant. Aucune opération promotionnelle n’est organisée, et la demande est modeste.
Dans le Sud Est, les éleveurs les plus distants des abattoirs étaient toujours amenés à contribuer aux frais de transport. Dans les zones du Sud Ouest touchées par la grippe aviaire, les poules sont abattues localement et détruites.
En poules de reproduction, le commerce s’est montré un peu plus régulier car l’offre se faisait moins pesante et que les besoins en frais étaient un peu plus présents maintenant le froid arrivé.