Porc : des exportations européennes dynamiques
Porcelets : Selon la Commission européenne, fin 2015, les données des enquêtes cheptel faisaient état d’une baisse de près de 2 % des effectifs de truies reproductrices par rapport à l’année précédente, soit 200 000 têtes de moins en un an. Dans l’ensemble Pologne, Allemagne, Pays-Bas et France, ce seraient près de 300 000 truies qui auraient disparues. Des baisses compensées en partie par le développement des effectifs en Espagne (+100 000 têtes). Une évolution qui pourrait se traduire, selon la productivité des truies, par un maintien voire un tassement du nombre de porcelets. Fin 2015, les effectifs de porcelets s’affichaient en hausse annuelle de 1 % dans l’UE à 15 mais en repli de 3 % dans les 13 derniers entrants.
Découpe : L’Union européenne a exporté 278 425 tonnes de viande de porc en janvier, selon la Commission, soit 23,5 % de plus qu’un an plus tôt. Les principaux exportateurs réussissent à sortir quelque peu la tête de l’eau, malgré l’embargo russe qui se prolonge. Un dynamisme des ventes pays tiers qui s’explique avant tout par le tonus des envois à la Chine, qui a capté en un mois 116 574 t (+78 % en un an) et représente désormais 41,9 % des volumes vendus par les états membres. Avec 9,8 % et 9 % du tonnage total expédié, le Japon (27 186 t, +20 %) et Hong Kong (25 053 t, +34 %) complètent le podium des principaux clients. A noter que l’heure est aussi à la croissance des volumes vendus à nos autres débouchés (Philippines, États-Unis, Australie, Ukraine, Vietnam, Côte d’Ivoire, Taïwan). Seule la Corée du Sud se détourne de l’origine UE, avec des achats en repli sur un an de 43 % à 14 902 t.