Aller au contenu principal

Polyvalence et proximité, deux forces de l'abattoir d'Ambert


> La commune est propriétaire de l'abattoir depuis trente ans.
L'abattoir municipal du Puy-de-Dôme a vu son activité croître de 3 % en un an, et envisage une seconde tranche de travaux pour se moderniser.

L'abattoir municipal d'Ambert ne dit pas non : du porc, du bœuf, du veau ou de l'agneau. « On abat de tout ! » résume Laurent Foulhoux, cogérant bénévole avec Philippe Fougerouse de la Société d'exploitation de l'abattoir municipal d'Ambert (SEAMA). « Cette polyvalence est indispensable, poursuit ce chevillard de métier. C'est même notre principal atout : les clients viennent chez nous pour cette souplesse et pour le bon rapport qualité/prix de nos services. » Avec en moyenne, chaque semaine 35 bœufs, 100 à 120 porcs, 70 agneaux et 40 veaux abattus, l'établissement emploie neuf salariés, et il a enregistré une hausse de son activité d'environ 3 %. « Cette année, on a fait en volume un peu plus de 1100 tonnes. C'est bien, mais on pourrait encore gagner 200 à 300 tonnes par an », estime le cogérant. Depuis 2009, l'abattoir d'Ambert a misé sur les circuits courts en créant un atelier de découpe avec deux bouchers, qui représente 10 % du chiffre d'affaires. « Ça nous a amené du tonnage, 50 t par an environ », reconnaît Laurent Foulhoux. « Notamment des producteurs qui font abattre et découper leurs animaux pour la revente à la ferme ou dans des magasins locaux. La totalité de ce qui est abattu dans notre structure est entièrement revendue sur un rayon de 80 km. » Avec la polyvalence, cette proximité constitue la seconde force d'un outil bien ancré au territoire… mais vétuste. Avec le soutien de la municipalité, la SEAMA envisage une seconde tranche de travaux pour continuer la modernisation de cet outil, le dernier du genre dans le Puy-de-Dôme. La SEAMA verse à la commune une taxe d'usage de 45 euros la tonne abattue.

Les plus lus

Mâles bovins d'un an de race limousine au pâturage.
Broutards et jeunes bovins : les prix de marché dépassent les nouveaux prix de revient

Les prix des vaches, jeunes bovins et broutards continuent de progresser. Pour ces deux dernières catégories, ils dépassent…

oeufs dans une casserie
Hausse fulgurante des prix des œufs en Europe

Même s’ils n’atteignent pas les sommets affichés aux États-Unis, les prix des œufs en Europe ont bondi cette semaine, et…

graphique de prix
Les prix des œufs américains dépassent 1000 €/100 kg

La grippe aviaire fait des ravages aux États-Unis avec 30 millions de poules perdues en 3 mois. De quoi créer des ruptures d’…

un marteau aux couleurs du drapeau américain écrase un conteneur européen
Taxes Trump de 25 % sur l’Europe : qui est concerné dans l’agroalimentaire

Dans une diatribe, le 26 février, Donald Trump a annoncé son intention d’imposer des droits de douane de 25 % sur les produits…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 21 février 2025

La CPP est publiée dans Les Marchés un lundi sur deux et couvre une période de deux semaines. La CPR est publiée dans Les…

rayon oeuf en gms
Ovosexage : la GMS refuse de payer, les éleveurs en première ligne

L’accord provisoire sur le financement de l’ovosexage trouvé par l’interprofession expire fin février. Mais les discussions…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio