Aller au contenu principal

Peny, filiale d'Eureden, entre dans l'alimentation infantile

Spécialisée dans la fabrication de plats cuisinés, la filiale du groupe Eureden, Peny a démarré la production de plats pour bébés.

De gauche à droite : Alain Perrin, directeur général d'Eureden ; Serge Le Bartz, président d'Eureden ; Christophe Basile, directeur d'Eurden Long Life (branche conserve du groupe) ; Marc Basset, directeur de Peny.
© Franck Jourdain

Filiale du groupe coopératif Eureden, Peny (Saint-Thurien, Finistère) a démarré il y a deux semaines une ligne de fabrication de plats cuisinés pour enfants de quinze mois à trois ans pour la GMS sur un contrat de trois ans signé avec un acteur de la nutrition infantile qui communiquera dans les prochaines semaines. La présentation de la ligne a été faite le 6 juillet dans le cadre d’une visite institutionnelle organisée par Eureden.

Spécialiste de la fabrication de plats cuisinés (35 000 à 40 000 tonnes par an) et de légumes en conserve (15 000 tonnes), Peny opère un peu à la marque maison (d’aucy) et pour le compte d’industriels, beaucoup en MDD (90 % de l’activité). « Nous livrons par exemple l’Armée française, Comme J’Aime ou encore John West pour le groupe Thaï Union à l’exportation (5 % d’un CA de 70 millions d’euros) », explique Marc Basset, directeur du site de 330 salariés et 60 équivalent temps plein en intérim.

Un investissement de 3 M Eur pour le baby-food

L’an passé, Peny a investi dans son outil 5 millions d’euros dont 3 spécialement pour le baby-food. Un dossier préparé pendant deux ans par trente-cinq personnes. Le process proprement dit comprend deux lignes de vingt-cinq mètres séparées des autres lignes par « un rideau allergène », poursuit Marc Basset.

L’équipe R&D de la branche conserve (Eureden Long Life : huit sites industriels pour 468 millions d’euros de CA) d’Eureden (3,1 milliards de chiffre) a concocté sept recettes à base de viande en petits morceaux, de féculents et de légumes.

La production devait atteindre 3 à 3,5 millions de barquettes de 200 grammes la première année, 5 millions la seconde et 7 millions la troisième, pour un CA visé de 7 à 9 millions en année 3. Ce contrat devrait bénéficier à l’ensemble du site en matière « de productivité et de rigueur dans les process », dit encore le directeur, soulignant au passage l’image de « couteau suisse de Peny dans le secteur ».

 

 

Les plus lus

vache laitière devant une mangeoire de paille
L’écart de prix entre les vaches Lait et Viande n’a jamais été aussi bas qu’en mai 2025

Les prix moyens des gros bovins ont continué d’augmenter en semaine 25, mais, cette semaine, sur les marchés, on note un…

poules rousses en volière
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 04 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Les prix du blé, de l’orge et du maïs français sont repartis à la hausse

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous…

poules rousses en volière
Prix des poules de réforme – Cotation réalisée le 20 juin 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 11 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

rayon oeuf en supermarché
Œufs : la grande distribution quitte l’interprofession CNPO

FCA et FCD annoncent leur retrait du CNPO, interprofession des œufs, suscitant l’incompréhension. 

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio