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Pas d’arsenal réglementaire face à la grippe A

La grippe dite porcine ne représente pas la même menace que la grippe aviaire en matière de commerce international. Mais elle pourrait donner lieu à un « observatoire permanent des influenzas porcines ».
En matière de grippe A, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a rendu tous les avis que lui avait demandés le gouvernement, sans qu’aucun texte de loi ne suive. On se souvient de l’arrivée de la grippe aviaire H5N1, qui avait déclenché une série d’arrêtés, de celui de janvier 2004 « suspendant l’introduction en France d’oiseaux de volière et d’oiseaux de compagnie originaires ou en provenance de certains pays tiers », aux arrêtés de janvier 2008 « fixant des mesures techniques et administratives relatives à la lutte contre l’influenza aviaire » et « relatif aux niveaux du risque épizootique ».

La vaccination conseillée aux éleveurs de porcs
Avec le virus H1N1 de la grippe dite porcine, « le contexte est tout à fait différent », souligne Philippe Vannier, directeur de la santé animale à l’Afssa. « On était (avec H5N1, NDLR) en présence d’un virus aviaire qui pouvait se transmettre à l’homme ; là, à l’inverse, c’est l’homme qui peut contaminer l’animal. Pour autant, le risque n’est pas négligeable, on est, pour l’OMS, au niveau 6 de létalité et des porcs infectés peuvent très bien contaminer l’homme. Il faut donc tout faire pour que les élevages ne soient pas contaminés ». Porter un masque est recommandé, en plus des mesures habituelles en élevage porcin (changer de vêtement, etc.).
Il est fortement conseillé aux éleveurs de porcs de se faire vacciner. Le but est de ne pas contaminer l’élevage et également de protéger les personnes proches de l’élevage.
Il n’y a aucun risque à consommer ou à importer de la viande d’un animal ayant contracté la grippe A. Il faut savoir que les oiseaux y sont relativement insensibles. En cas de suspicion dans un élevage porcin, un test de l’Afssa permettra de distinguer la grippe A d’autres virus H1N1. Les tests interlaboratoires sont en cours, dans la perspective d’instaurer un réseau de 5 ou 6 centres de détection. Un réseau qui pourrait servir à « l’observatoire permanent des influenzas porcines », dont l’Afssa recommande la mise en place.

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