Ovins : vers une production néo-zélandaise limitée
Bovins : Le marché européen de la viande bovine est restée peu évolutif la semaine dernière. En Italie, la demande manque de tonus et les volumes, qu’ils soient intérieurs ou importés (France, Pologne), suffisent amplement à satisfaire les besoins du moment. En Allemagne, la consommation est régulière pour la viande de jeunes bovins, tandis que le pays est présent à l’export, notamment vers la France, pour la viande de réforme laitière. En Irlande, l’offre est abondante, du fait de la hausse des abattages de jeunes bovins.
Ovins : En octobre, au début de la campagne néo-zélandaise, les naissances d’agneaux ont reculé de 7 % par rapport à 2014, suite à la réduction du cheptel reproducteur et une fertilité limitée dans des conditions climatiques difficiles. Pourtant, les abattages ont été toniques au dernier trimestre 2015 (+7 % par rapport à 2014), du fait de la sécheresse. Dans ce contexte, il reste peu d’agneaux à abattre sur la seconde moitié de la campagne. La présence néo-zélandaise devrait être limitée sur le marché mondial, en particulier le Royaume-Uni, ce qui devrait notamment contribuer à une certaine fermeté tarifaire. Depuis mai, les tarifs sont au dessus de leur niveau de 2015.