Origine des viandes : vers un étiquetage «élevé, abattu»
Selon un premier projet, dont la fédération des industriels et des commerçants en gros de viande (FNICGV) a pris connaissance, la Commission européenne pencherait pour rendre obligatoire l’étiquetage du ou des pays d’élevage et du ou des pays d’abattage des animaux dont sont issues les viandes porcines, ovines, caprines et de volailles remises aux consommateurs. Une solution préférée à l’étiquetage « né, élevé, abattu » qui représenterait une hausse de 2,3% du prix de la viande de porc, selon les estimations de la Commission européenne. Avec un impact économique moitié moindre mais « apportant autant de signification pour les consommateurs », la première solution semble donc privilégiée par Bruxelles. Elle devrait contenter les transformateurs de viande qui s’opposaient à l’option d’étiquetage « UE/non-UE ». Cette dernière option serait en revanche appliquée par dérogation aux viandes hachées et aux petits morceaux de viandes générées lors du travail de préparation des portions consommateurs. Le règlement toujours en cours de négociation serait applicable au 1er avril 2015 au lieu du 13 décembre 2014.