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Œufs : un début d’année sans surprise

Œufs : 2015 débute comme les années précédentes ; sur un marché alourdi par les retards d’enlèvement et les méventes de la fin décembre. Si mardi, certains opérateurs notaient des commandes de réassort tout à fait correctes, d’autres parlaient d’ambiance très calme. A noter que les difficultés commerciales étaient particulièrement marquées en calibre G, très peu demandé, tandis que le M profitait d’un courant d’affaire jugé plutôt régulier pour la saison. Du côté de l’offre, l’heure était à des surplus plus ou moins importants selon l’opérateur et le calibre considérés. Globalement, les volumes dépassaient les besoins du moment. Les cours se sont repliés.
Cette tendance baissière se retrouve à travers l’Europe. Le commerce communautaire ne reprend que peu à peu après les derniers fériés (nouvel an, et Épiphanie dans certains états membres) qui ont limité les besoins et entraîné une sensible augmentation des disponibilités. La demande est calme en conditionnement. Du côté de l’industrie, entre les entreprises n’ayant que très peu de besoins et celles qui attendent des prix plus bas, l’heure n’est pas à l’euphorie. Un retour à la normale de l’activité est toutefois attendue ces prochains jours.
   
Volaille : La transition des volailles festives vers la gamme classique s’est faite rapidement. La demande était au rendez-vous en poulet, le marché est fluide. En dinde, si le filet a été vite sollicité, les besoins en cuisses n’ont repris qu’avec la réouverture des collectivités. Le commerce est régulier pour cette période de l’année qui n’est jamais très propice à la volaille, car les viandes de boucherie sont affichées en promotion et les soldes débutent.

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