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Egalim 2 : Interbev veut mettre en place un observatoire de la contractualisation

Interbev confirme la mise en place à venir d’un observatoire de la contractualisation dans la filière bovine. Une consolidation des premières informations remontées est prévue au cours du premier semestre.

© François d'Alteroche

Mis à jour le 30 janvier à 15h22 avec précision d'Interbev

Emmanuel Bernard, le président de la section bovine d’Interbev, a annoncé la mise en place d’un observatoire interprofessionnel de la contractualisation, lors d’une conférence de presse de la Fédération nationale bovine, dont il est également président, apprend-on auprès de nos collègues d’Agra Presse.

Interbev nous confirme que cet observatoire qui n’a pas vocation à être diffusé, « servira à mesurer l’application des engagements des fédérations de l’interprofession bovine visant à ralentir la décapitalisation ».

En termes de calendrier, les informations seront remontées au fil de l’eau, pour une première consolidation au cours du premier semestre, indique Interbev.

Paul Rouche, directeur de Culture Viande, précisait par ailleurs à nos confrères d’Agra presse que ces remontées d’informations resteraient « facultatives » et les données seront « anonymisées ». Selon lui, cet observatoire permettra de suivre le taux de production sous contrat selon le type racial (viande, lait, mixte) et la catégorie d’animaux (jeune bovin, génisse ou vache).

Rappelons que la loi Egalim 2 a rendu la contractualisation obligatoire dans la filière bovine entre les éleveurs et leurs premiers acheteurs, les abattoirs, les marchés aux bestiaux en ayant été exemptés. Mais l'observatoire doit mesurer la contractualisation au niveau de l'approvisionnement des abattoirs, quelque soit le premier acheteur, nous précise Interbev, et peu importe la part qui entre dans le cadre de l'obligation de la loi Egalim, ce suivi étant réalisé par la DGCCRF.

« Rentreront dans le périmètre de l’observatoire tous les bovins achetés par les abattoirs, ce qui est le cas de l’essentiel des volumes (à l’exclusion des abattages en prestation de service) », nous indique Interbev, « La conviction des fédérations de la section bovine est que le développement de la contractualisation permettra de donner de la visibilité et de la rémunération aux éleveurs pour contribuer à maintenir les troupeaux et tenter d’enrayer la décapitalisation ».

 

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