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Miti investit avec trois partenaires dans la haute pression

Le fabricant nantais s'est associé à Fleury Michon, Tallec et HP Fruits pour investir dans un outil de décontamination par haute pression.

La société nantaise, spécialiste de la crevette élaborée, vient d'investir dans un système de traitement par haute pression. Et elle ne le fait pas seule. Pour réaliser cet investissement de 1 million d'euros, quatre sociétés du Grand Ouest, toutes spécialistes des produits traiteur, se sont réunies dans le consortium HPP Atlantique : Miti, Fleury Michon, Les Salaisons Jean-Pierre Tallec et HP Fruits. L'outil devrait entrer en fonction dans le courant juin. Il est pour le moment hébergé chez Miti, au Min de Nantes, « mais il devrait rejoindre le nouveau pôle agroalimentaire de Nantes, avec le déménagement du Min d'ici à 2018 », explique Pierre Rofino, président de la société Miti. « Nous associer a permis d'acheter un modèle plus gros et d'assez grande capacité », relate le dirigeant. Chez Miti, la technologie haute pression est d'abord utilisée pour « pasteuriser à froid ». « Cette technique de décontamination nous permet d'allonger les durées de vie des produits sans utiliser de conservateur », détaille-t-il. Autre intérêt, « elle intervient sur la structuration au niveau des protéines dans le produit. Nos crevettes crues sont ainsi plus croquantes », note-t-il. La marque a également profité de son passage au salon Seafood pour présenter sa nouvelle gamme, déclinée sous l'appellation « L'Atelier Miti », de salade dans « un esprit bistrot de la mer », précise le dirigeant. Miti propose pour l'instant une recette crevettes, base de yaourt grec ou encore un tartare de crevettes aux tomates. « Avec ces produits, bons et peu caloriques, nous travaillons des légumes locaux achetés directement sur le Min de Nantes. Nous sommes sur des recettes sans additif, ultrafrais, avec des DLC courtes de l'ordre de dix jours », conclut Pierre Rofino.

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