Aller au contenu principal

Maïsadour veut retrouver le chemin de la rentabilité

Après un exercice 2020-2021 "assez difficile", le groupe Maïsadour se projette avec une nouvelle feuille de route afin de retrouver le chemin d'une rentabilité "durable".

A gauche, Christophe Bonno, directeur général de Maïsadour. A droite, Michel Prugue, président de Maïsadour
© Maïsadour

Covid, influenza aviaire, perte de récolte, taux de change... Tous ces évènements ont eu des effets négatifs sur la rentabilité du groupe Maïsadour. L'EBE du groupe a ainsi reculé de 20 millions d'euros sur l'exercice 2020-2021. "Nous aurions pu avoir un effet à hauteur de 35 millions d'euros, mais on a réussi à ramener ces pertes à 20 millions d'euros", a précisé Michel Prugue, le président du groupe coopératif, lors de la présentation à la presse de son exercice passé. Le chiffre d'affaires consolidé du groupe atteint 1,276 milliard d'euros (Vs 1,358 Md d'euros en 2019-2020)

Il a rappelé le désengagement du groupe dans la salaisonnerie au profit de Fipso et dans la production d'aliments pour poisson au profit du groupe breton Le Gouessant.

"Ces deux cessions ont permis de réduire d'un tiers le désendettement du groupe", a indiqué le président, "et maintenant nous avons de fortes ambitions sur cet exercice avec des signes encourageants pour le début de cet exercice".

Aquaculture, soja français et canard gras au programme de 2021-2022

Il évoque notamment la mise en commun de ses activités de canard gras, de saurisserie et de vente directe avec Euralis, le développement de l'aquaculture et la création d'une filière soja en France. Concernant le rapprochement avec Euralis, le projet prévoir la création d'une société indépendante, avec un actionnariat à parts égales entre Euralis et Maïsadour et à 20% détenu par des partenaires financiers.

Le dossier est dans les mains de l'autorité de la concurrence. Le groupe s'attend à pouvoir mettre en place ce rapprochement à la mi-2022.

Dans le domaine de l'aquaculture, le groupe a acquis deux piscicultures en Bretagne, dont la production actuelle est de 500 tonnes par an. Cette capacité sera doublée à l'automne 2022, après avoir réalisé des investissements pour produire avec le principe de la recirculation et purification des eaux. "Nous attendons le pic de production en 2023", indique Michel Prugue, "le poisson doit se développer pour répondre aux attentes consommateur et sans détériorer les ressources marines". 

Par ailleurs, la société Graine d'alliance créée par Vivadour et Maïsadour devrait voir sa ligne de production installée au cours du mois de juillet 2022. Les deux groupes ont bénéficié d'une subvention dans le cadre du projet France Relance et du plan Protéines. "Nous attendons une autonomie protéique en 2022-2023", précise Michel Prugues. A court terme, la société devrait transformer 15 000 tonnes de soja non OGM, avec un objectif d'atteindre rapidement 30 000 tonnes pour nourrir les volailles de la coopérative. Et le groupe compte bien le communiquer auprès du consommateur.

 

 

 

 

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Le poulet label Rouge Rungis
Poulet Label Rouge : « On a vraiment un problème de répartition de valeur »

Après plusieurs années de recul, l’horizon s’éclaircit pour les ventes de poulets entiers Label Rouge en grande distribution.…

Volaille : où l’Ukraine dirige-t-elle ses exportations en 2025 ?

En 2025 et 2026, la production de volailles en Ukraine devrait croître lentement, tout comme les exportations, selon les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio