Loi d’orientation : les assurances ministérielles n’ont pas rassuré
Malgré les assurances du représentant ministériel (Philippe Vinçon, sous-directeur à la DPEI en charge de l’élevage et des produits animaux) que le ministre de l’Agriculture entend ménager les intérêts du commerce privé de bestiaux dans la loi d’orientation agricole, les représentants des éleveurs et des commerçants sont restés sur leurs gardes. Roland Rieger (section FNB des associations d’éleveurs) a exprimé sa crainte de circulaires d’applications plus assassines que la loi elle-même. Sortant de deux années minées par la question de la reconnaissance des associations d’éleveurs, la section redoute l’attribution préférentielle d’aides aux éleveurs en groupements commerciaux. Gérard Poyer (FFCB) a douté de la capacité des pouvoirs publics à résister aux sirènes du regroupement de l’offre et de la contractualisation.