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Loi Descrozaille : union sacrée des distributeurs contre ce projet de loi estimé « inflationniste »

Les enseignes de la grande distribution sont vent debout contre la proposition de loi Descrozaille, en débat à partir du 16 janvier à l'Assemblée nationale, estimant que l'article 3 du texte annihilerait toute négociation et entraînerait une inflation forte en rayon.

Frédéric Descrozaille, député Renaissance du Val-de-Marne.
© Assemblée nationale

L’ensemble des enseignes de la grande distribution ont lancé un appel aux 577 députés de l’Assemblée nationale qui doivent se prononcer à compter du 16  janvier sur la proposition de loi du député Descrozaille.

Dans un communiqué commun publié le 15 janvier, Auchan, Carrefour, groupe Casino, Cora, E. Leclerc, Intermarché, Lidl, Netto et Système U font ainsi part du « danger grave » que ferait peser la proposition de loi Descrozaille sur les futures négociations commerciales avec les « très grands industriels ». « ces très grands fournisseurs proposent des marques incontournables, que les distributeurs doivent nécessairement proposer pour faire venir les consommateurs dans leurs magasins (…) Les enseignes seront obligées d’accepter les tarifs que leur imposeront ces multinationales, y compris avec des augmentations supérieures à 30% (…) Dès lors, l’idée de « rééquilibrer » les relations n’a pas de sens », argumentent les signataires.

 

 

D’ailleurs, Léonard Prunier, président de la Feef, nous expliquait la semaine dernière les effets pervers de cette loi pour les PME.

Les distributeurs continuent de marteler que ce texte va « dramatiquement et durablement alimenter l’inflation ». Un point de vue qui semble entendu. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, affichait ce matin sur BFMTV le souhait que l’article 3 de la proposition de loi soit modifié.

 

 

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