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L'offre est suffisante

Alors que la consommation française est peu évolutive, les disponibilités en vaches laitières ou allaitantes devraient rester larges dans les mois qui viennent.

Les cours des vaches laitières ont réussi à se ressaisir ces dernières semaines, comme souvent à cette période de l'année où les sorties sont moins nombreuses et la demande régulière. Néanmoins, un opérateur de l'aval note que « l'offre commence à être plus équilibrée avec la demande ». En vaches allaitantes, les disponibilités sont larges, les stocks en ferme importants, mais la demande ne suit pas. Ce sont surtout les charolaises et limousines ordinaires qui peinent à trouver leur public. Ces races sont difficiles à valoriser dans les produits élaborés qui ont le vent en poupe. Malgré cette morosité commerciale, les cours ne baissent plus, les abattoirs ne voulant pas accentuer la mésentente avec l'amont en pleine crise agricole. Ils limitent en revanche les abattages et les retards d'enlèvements sont parfois considérables.

Hausse attendue des abattages en 2016

Les abattages de vaches devraient progresser de 3 % en 2016 par rapport à 2015, selon les estimations de l'Idele. Du fait de la conjoncture catastrophique dans le secteur laitier, les abattages de réformes laitières ne devraient pas reculer. Quant au cheptel allaitant, il s'est étoffé en 2015, progressant de 1,5 % par rapport à 2014. Les abattages pourraient donc augmenter. Alors que la consommation est attendue stable à baissière, comme les années précédentes, la tendance ne devrait donc pas être à une remontée des prix. Seule note positive pour l'amont, la baisse des coûts de production. L'indice des prix d'achat des moyens de production agricole (Ipampa) établi par l'Idele se situe en janvier 1,1 % sous son niveau de 2015. Virginie Pinson

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